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La démystification de la pile d’attente en bref par Chelene Knight

Par Chelene Knight, directrice-rédactrice en chef du magazine Room, chef de la direction de #LearnWritingEssentials, auteure de Dear Current Occupant

Le mystère de la pile d’attente

Photograph of Chelene Knight
Chelene Knight

Qu’est-ce qu’une pile d’attente? La définition varie d’une personne à l’autre, d’un magazine à l’autre, et d’un éditeur à l’autre. Dans la plupart des cas, elle se définit comme l’empilade de propositions de textes qui n’ont pas été retenues pour être publiées, à la première lecture. Avec l’émergence des services de gestion en ligne des propositions, tels que Submittable, cette empilade physique de propositions a atteint les proportions d’un gigantesque classeur immatériel.

Pour d’autres, elle désigne plutôt « toute proposition non sollicitée », mais, dans le cas des magazines littéraires (les propositions sollicitées mises à part), ne pourrait-on pas dire que toutes les propositions sont non sollicitées? À l’heure où un grand nombre de magazines littéraires ont adopté les services de gestion des propositions en ligne, il n’y a plus de véritable pile d’attente; on se trouve plutôt en présence d’une série de processus destinés à déterminer où une proposition est placée « en attente », pendant qu’elle n’est pas lue, passée en revue ou considérée pour publication. Bien que l’option de soumettre votre travail en ligne ait ses avantages, le flux de nouvelles propositions a considérablement augmenté.

Les pratiques et procédures de lecture des propositions varieront selon les magazines, leurs ressources en personnel et en bénévoles, et selon quelques autres facteurs, mais le principe demeure le même dans tous les cas : il s’agit d’archiver les propositions reçues et d’en faire un suivi, et de s’assurer que le comité de lecture lise et les classe TOUTES (c’est cet aspect qui requiert tant de temps).

Ainsi donc, votre formidable nouvelle, roman ou poème est promis à se retrouver « en attente », avant même que vous n’appuyiez sur le bouton « envoyer ». Voyons comment nous pouvons démystifier la pile d’attente, car après tout, les piles d’attentes peuvent receler de véritables trésors.

Calendrier et échéances de dépôt des propositions

Si un appel de propositions de textes commence le 1er novembre et se termine le 31 janvier, n’est-ce pas là le meilleur moment où déposer une proposition? En vérité, cela n’a pas d’importance. Pour peu que vous déposiez votre proposition au cours de cette période, vous êtes en règle. Ce que plusieurs ne savent pas (et cela vaut particulièrement dans le cas des magazines trimestriels), c’est que lorsque l’appel de propositions est lancé, les propositions ne sont lues qu’à compter de la date de clôture de l’appel. Qu’est-ce que cela signifie? Si vous déposez votre texte le 1er novembre, il est à parier qu’il ne sera pas passé en revue avant la fin du mois de janvier, tout au moins. La raison en est que dans le cas des magazines trimestriels, les rédacteurs en chef et les équipes de rédaction travaillent à la préparation de quatre numéros à la fois, lesquels sont à diverses étapes de la production.

Production :

Suivi à un deuxième rédacteur en chef :
Si votre texte a été lu par le rédacteur en chef et que, bien qu’il aime votre texte, il ne peut l’utiliser, il le fera habituellement suivre au rédacteur en chef d’un numéro ultérieur (il est agréable de recevoir un courriel d’un magazine qui vous en informe, car cela signifie que vous devrez attendre deux fois plus longtemps; d’où l’importance, pour les magazines, d’en tenir les rédacteurs informés). Note : ce processus est respecté par certains magazines, mais non par tous.

Ce dont vous devez vous souvenir :

  • La plupart des magazines ont des premiers lecteurs, et votre proposition doit franchir cette étape avant d’être soumise au rédacteur en chef. C’est une étape délicate du processus, car même si vous avez fait des recherches pour trouver le rédacteur en chef et avez une bonne idée de ce qu’il aime et publie habituellement, votre proposition pourrait ne pas se rendre jusqu’à lui. Je sais que cela peut paraître décourageant, mais je vous rassure tout de suite, si votre texte se démarque, il sera publié d’une manière ou d’une autre.
  • Le processus de production est long. On ne peut y échapper. Une grande part de ce processus est vouée à réunir tous les éléments du numéro à paraître, et une grande part de cette tâche porte sur bien d’autres aspects que ceux de la lecture et du choix des textes. Il faut une année complète pour préparer un numéro, pendant que quatre numéros sont en production concurremment, mais à diverses étapes (cela vaut pour les magazines trimestriels. Si vous avez des questions, déposez-les sur Slack et je ferai de mon mieux pour fournir des réponses simples.

Faire un suivi ou ne pas faire de suivi

J’estime qu’il est tout à fait acceptable de faire un suivi auprès d’un magazine à propos du texte que vous avez proposé si vous n’avez eu aucune nouvelle depuis six mois ou plus. Mais vous devez faire preuve de prudence dans votre demande.

Le travail non rémunéré est une réalité. La plupart des équipes de rédaction des magazines littéraires sont composées de bénévoles ou d’employés faiblement rémunérés qui font ce travail avant ou après leur journée de travail. Il n’est pas recommandé de demander au rédacteur en chef d’un magazine de vous faire part de commentaires étayés. Vous pouvez toutefois lui demander si le rejet de votre article tient à un manque d’espace dans un numéro particulier (ce qui peut se produire). Vous pouvez aussi, si vous recevez un courriel du rédacteur en chef, lui demander si votre texte a été annoté et s’il serait possible de vous faire part de ces annotations. Notez toutefois que cela se produit rarement. Faites simplement preuve de courtoisie dans votre requête, et de réalisme dans vos attentes, et témoignez de votre conscience du travail additionnel que suscite votre demande.

Résumé des meilleures pratiques et principales leçons à retenir

  • Aujourd’hui, la pile d’attente est un classeur virtuel de propositions reçues et étiquetées « à lire ».
  • Comme nous sommes passés à l’ère des propositions en ligne, le nombre de propositions que les magazines reçoivent a considérablement augmenté.
  • Les équipes de rédaction préparent habituellement plus d’un numéro à la fois, et ces numéros sont à diverses étapes de la production.
  • Si un rédacteur en chef n’a pas d’espace pour publier votre texte, quelle qu’en soit la raison, il peut faire suivre le texte au rédacteur en chef responsable du numéro suivant (ou encore, s’il n’y a qu’un rédacteur en chef, le retenir pour le prochain numéro).
  • Habituellement, les textes sont lus par de premiers lecteurs avant d’être transmis au rédacteur en chef.
  • Le processus de production peut être long. La préparation d’un numéro de magazine comporte de nombreuses étapes :
    • Entrevues
    • Organisation de la structure visuelle
    • Lecture des propositions
    • Mise en page et conception visuelle
    • Démarchage pour obtenir des annonces à publier
    • Administration
    • Révision des textes
    • Lecture d’épreuves
    • Liens thématiques
  • Vous pouvez faire un suivi à propos de votre proposition, mais prenez garde de ne pas demander des commentaires étayés, car la plupart des rédacteurs en chef sont des bénévoles et la question du travail non rémunéré est toujours délicate.
  • Envoyez toujours vos meilleurs textes. Il est à parier que s’ils se démarquent, ils trouveront preneur.

Les fiches Hotsheets : Lectures utiles pour les magazines culturels et indépendants. Chaque « hotsheet » diffuse de l’information actuelle sur un sujet donné et est rédigé par un expert du domaine. Les fiches Hotsheets ont été préparés par Magazines Canada.

Canada Council for the Arts / Conseil des arts du Canada Department of Canadian Heritage  Ontario Arts Council / Conseil des arts de l'Ontario Ontario Creates / Ontario Créatif

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5 étapes pour démarrer une nouvelle baladodiffusion par Matthew Blackett

Par Matthew Blackett, éditeur, Spacing

Les baladodiffusions, ou balados, sont devenues un élément vital pour nourrir le lien avec les lecteurs de votre magazine. L’ajout d’un balado au répertoire de votre publication n’est pas une tâche facile; il devrait être envisagé de la même façon que la démarche qu’entreprendrait votre personnel pour créer un numéro commémoratif ou un encart spécial. Voici cinq étapes à prendre en considération avant de téléverser votre premier épisode.

ÉTAPE 1 : DÉFINIR LES OBJECTIFS DU BALADO

Il est important de cerner toutes les raisons pour lesquelles votre magazine doit lancer un balado. Voici quelques exemples des objectifs les plus courants.

  • Augmenter la notoriété du magazine : Un balado est « l’extension de marque » classique et il vous offre la possibilité d’attirer de nouveaux lecteurs qui n’ont été exposés qu’à votre balado.
  • Avoir un nouveau canal pour vous permettre de partager du contenu rédactionnel et complémentaire à votre magazine : Comme chaque rédacteur l’a sans doute déjà dit à vos réviseurs, « il y avait beaucoup de contenu qui n’a pu être couvert dans l’article. » Les balados vous offrent l’occasion d’apporter des précisions au sujet des citations et idées présentées dans vos articles et dossiers.
  • Partager de l’information à propos de votre magazine et répondre à d’autres besoins d’affaires : Les balados vous offrent l’occasion de promouvoir vos propres événements, de présenter des offres spéciales d’abonnements, par exemple.
  • Monétiser le balado : Selon la taille de votre auditoire, vous pouvez vendre des commandites ou de l’espace publicitaire sur votre balado.*

* Note de mise en garde à propos de la publicité et des commandites : très peu, s’il en est, de magazines qui lancent un balado tireront des revenus significatifs des annonces ou commandites. À moins que votre balado n’attire des dizaines de milliers d’auditeurs, les chiffres ne seront pas au rendez-vous. Une solution est d’ajouter la commandite d’un balado à la trousse de vente publicitaire (c.-à-d. : « Pour 500 $ de plus par numéro, vous pouvez être le seul annonceur présent sur notre balado », ou « si vous achetez la couverture extérieure arrière pour l’année, nous veillerons également à ce que vous soyez l’unique commanditaire de notre balado. »)

Une autre solution à la question des publicités/commandites est de faire du balado un avantage à valeur ajoutée de l’abonnement au magazine. Cela signifie que le balado est exclusivement réservé à vos abonnés. Le fait de réduire le nombre de personnes que vous pouvez rejoindre en plaçant essentiellement le balado derrière une plate-forme de paiement pourrait ne pas sourire à vos représentants commerciaux, mais il pourrait être perçu favorablement pour votre service de la diffusion, qui cherche toutes les façons possibles d’attirer de nouveaux lecteurs et de retenir les abonnés actuels.

ÉTAPE 2 : TRADUIRE LA PERSONNALITÉ DE VOTRE MAGAZINE DANS LE BALADO

Votre magazine à un style qui lui est propre; il peut être sérieux et informé, ou encore accessible et léger. Quel que soit le ton que vous souhaitiez insuffler aux pages de votre magazine, il devrait transparaître dans votre balado.

L’identification du ton vous permettra de définir le format du balado et le type d’invités que vous souhaitez présenter. En utilisant le même style et le même ton que dans votre magazine, les lecteurs de votre magazine accueilleront plus favorablement votre nouveau produit.

ÉTAPE 3 : ÉTABLIR LE FORMAT DU BALADO

Le format de votre balado contribuera à lui insuffler une forme et une cadence. Comme dans le cas de votre magazine, le balado devrait comporter des sections digestibles. Il est absolument acceptable de même imiter le format de votre magazine : commencez par de courts éléments (couverture), un sujet ou thème principal (section de couverture), et terminez par du contenu à la fois court et léger (dos du magazine).

Un format qui a fait ses preuves en matière de balados et d’attribuer une thématique à l’épisode. Sommairement, cela contribue à procurer l’impression que tous les éléments du balado sont interreliés. Cela permet à vos équipes du marketing et de la diffusion de cibler des groupes d’auditeurs et vous donne la possibilité d’attirer de nouveaux auditeurs que le thème intéresse.

ÉTAPE 4 : COMBINER LES ÉCHÉANCIERS DE PRODUCTION DU BALADO ET DU MAGAZINE

Selon la périodicité de votre magazine, vous pourriez intégrer le producteur du balado et l’échéancier de production du balado dans le processus d’établissement de votre échéancier de production. Ci-dessous, vous trouverez un modèle brut qui illustre comment/quand inclure votre équipe du balado dans le flux des travaux de votre magazine.

  • L’équipe de contenu rédactionnel discute des articles, thèmes et autres éléments du prochain numéro

Le producteur du balado assiste aux réunions et participe aux décisions portant sur le contenu;
Potentiel de suggérer les articles qui se prêtent bien à un traitement balado

  • Articles soumis, révisés

Le producteur de balado passe les articles finaux en revue, choisit les mieux adaptés à un traitement balado;
Le producteur de balado consulte le rédacteur pour obtenir les coordonnées des spécialistes cités

  • Articles envoyés pour la préparation de la mise en page

Le balado entre en production : entrevues enregistrées

  • Le magazine est envoyé à l’imprimeur

Le balado entre à l’étape de la postproduction

  • Le magazine est distribué en magasin

Le balado est téléversé, message affiché sur le site Web, début de la promotion

  • Fête de publication/événement connexe

Le balado est mis en valeur à l’événement

ÉTAPE 5 : LANCEMENT DE VOTRE BALADO

Votre balado devrait être annoncé avec tambours et trompettes. Vous devez tirer parti de toutes les occasions de le promouvoir : dans le magazine par des annonces, des liens et annonces maison faciles à trouver sur votre site Web, des publications dans les médias sociaux, dans votre infolettre mensuelle, une mention de votre rédacteur en chef dans sa rubrique en début de numéro – suscitez de l’engouement en offrant des prix et promotions croisées en collaboration avec les annonceurs. Adjoignez une carte soufflée promotionnelle dans les exemplaires du magazine qui sont envoyés aux abonnés. Ne laissez passer aucune occasion de promouvoir ce produit gratuit que vous offrez à vos lecteurs. Magazines Canada


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Le Bulletin des agriculteurs : Mission accomplie

Cette année marque le 100e anniversaire du Bulletin des agriculteurs, qui a su évoluer au fil des ans, toujours en mettant en valeur les connaissances et l’innovation dans le secteur agricole et tout en conservant sa mission éditoriale d’aider les producteurs du Québec à prospérer dans leur entreprise.

Quel est le secret de cette publication qui a su traverser les années avec succès ? « C’est de s’adapter aux besoins de ses lecteurs. C’est de s’assurer que ce qu’on publie est toujours pertinent pour nos lecteurs. Si c’est pertinent, ils vont vouloir le lire. C’est la façon dont le Bulletin l’a fait au courant des années, » explique Yvon Thérien éditeur et rédacteur en chef de la publication.

En ce centième anniversaire, le Bulletin des agriculteurs a réussi à développer sa marque au-delà de son magazine imprimé et il a effectué avec brio son entrée dans l’univers du numérique, ce qui lui permet de proposer davantage de contenus qui répondent à la réalité de ses lecteurs.

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CE QU’ILS FONT

Le magazine est parvenu à étendre sa marque au-delà de l’imprimé et à ajouter à sa proposition du contenu numérique. « On peut dire que nous avons 3 produits : le magazine, le site Web et l’infolettre qui s’appelle le bulletin express. Ce sont nos trois moyens de communication. Tous gravitent autour de la même mission, mais ils n’ont pas tous le même contenu, » explique Yvon Thérien.

Pour ce rédacteur en chef, il est très important de proposer à ses lecteurs du contenu original sur ses différentes plateformes Web, de distinguer l’imprimé et le digital. En proposant, entre autres, sur son site des blogues spécialisés qui répondent à des sujets bien précis du monde de l’agriculture.

C’est pourquoi environ 80 % du contenu Web ne provient pas du magazine. Dans la version imprimée du Bulletin des agriculteurs on y propose des articles de fond, qui sont plus intemporels, qui ne sont pas nécessairement collés sur l’actualité. Tandis que du côté du numérique on retrouve davantage de l’information qui touche à l’actualité et qui a trait au quotidien des producteurs. « Notre objectif est le même, mais notre façon de le faire est différente », poursuit le rédacteur en chef.

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COMMENT L’ONT-ILS FAIT

Pour procéder à l’ajout du Web dans leur offre, Yvon Thérien et son équipe ont décidé de traiter le numérique comme un tout autre média, prenant toujours en compte que les gens ne consomment pas le Web comme l’imprimé. Pour Thérien, un magazine se compare à un grand restaurant où on prend le temps. « Alors que sur le Web, c’est différent, les gens sont devant l’ordinateur ou avec leur téléphone, ils sont pressés. On est plus dans un fast-food. Donc, il faut que le contenu soit adapté en fonction de cela, les gens vont chercher l’information rapidement. Il faut approcher ça différemment et c’est de cette façon qu’on l’aborde, » poursuit-il.

Il faut également savoir évoluer avec son milieu pour toujours correspondre à ses besoins. C’est pourquoi Le Bulletin a pris un virage numérique, pour suivre la tendance et ne pas manquer l’opportunité d’être en contact avec des gens qui seraient intéressés par leurs articles. Au Québec, il y a de moins en moins de fermes, ce qui cause une baisse du lectorat, alors que le nombre de copies du magazine a diminué à 10 000, celui de l’infolettre est en constante évolution et compte aujourd’hui 6 000 abonnés.

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DÉFIS ET OPPORTUNITÉS

Le plus gros défi du Web actuellement est de rentabiliser la plateforme, défi auquel de nombreux éditeurs font face. « Par contre, ce qui nous aide, étant un magazine très spécialisé, les annonceurs nous suivent parce qu’ils savent qu’on est capable de leur amener le lectorat qu’ils veulent rejoindre, » explique Yvon Thérien.

Au niveau de la rédaction, un autre défi se pose à l’équipe du Bulletin des agriculteurs : elle a dû apprendre à écrire autrement lors du passage au Web. « Les gens ne lisent pas de la même façon, donc il faut écrire différemment. C’est un des défis les plus sérieux d’apprendre à écrire d’une autre façon, » poursuit le rédacteur en chef.

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QUELQUES CONSEILS

Le conseil principal d’Yvon Thérien pour les autres publications qui souhaiteraient élargir leur marque et se tourner vers le numérique ? « C’est d’avoir une mission éditoriale qui est claire et de bien la suivre. »

Pour lui, il est primordial d’être pertinent pour ses lecteurs, de garder en tête leurs préoccupations, ce qui va les intéresser. « Ce que je m’aperçois avec le Web, c’est qu’il ne faut pas hésiter à essayer ! Dans le Web, ce qui est formidable, c’est de pouvoir mesurer ce que les gens lisent, ce qui marche, ce qui ne marche pas et il ne faut pas avoir peur de l’utiliser, » conclut-il avec enthousiasme.

Trouver le site web du Bulletin des agriculteurs ici.


Réussites à l’honneur est rendu possible grâce au soutien de la Société pour le développement des médias de l’Ontario.

Ontario Media Development Corporation (OMDC)