Nous sommes éblouis quotidiennement par les magazines canadiens, leurs artisans et leurs idées novatrices, qui animent les avancées de notre industrie. « Réussites à l’honneur » présente les histoires et meilleures pratiques des divers intervenants qui produisent du contenu exceptionnel dans l’industrie du magazine canadien.
Au Canada, d’excellents magazines sont produits quotidiennement. De nouveaux titres continuent de voir le jour, et nos marques de magazines qui se distinguent le plus continuent de s’améliorer. Pourquoi? En plus des Canadiens qui, ici et à l’étranger, lisent des centaines de millions de magazines chaque année, nous pouvons remercier les artisans novateurs du milieu des magazines — des gens comme vous, qui élaborent les concepts, rédigent et révisent les articles, conçoivent, produisent, publient et distribuent les publications, tiennent des événements et mobilisent des communautés de lecteurs sur les plates-formes imprimées, numériques et multiples.
Chez Magazines Canada, nous sommes éblouis quotidiennement par les magazines canadiens, leurs artisans et leurs idées novatrices, qui animent les avancées de notre industrie. Le projet Réussites à l’honneur fait du dépistage, des entrevues, et partage les articles et meilleures pratiques des divers intervenants qui produisent du contenu exceptionnel dans l’industrie du magazine canadien. C’est avec enthousiasme que nous partageons 10 nouvelles études de cas avec vous, dont chacun focalise sur la créativité, l’innovation et la réussite des magazines d’ici.
Les études de cas seront publiées en avril et en mai. Ouvrez l’œil! Joignez-vous à nous pour découvrir ces magazines d’ici exceptionnels et le travail incroyable qu’ils produisent quotidiennement sur toutes les plates-formes.
Études de cas
Cette année marque le 100e anniversaire du Bulletin des agriculteurs, qui a su évoluer au fil des ans, toujours en mettant en valeur les connaissances et l’innovation dans le secteur agricole et tout en conservant sa mission éditoriale d’aider les producteurs du Québec à prospérer dans leur entreprise.
Quel est le secret de cette publication qui a su traverser les années avec succès ? « C’est de s’adapter aux besoins de ses lecteurs. C’est de s’assurer que ce qu’on publie est toujours pertinent pour nos lecteurs. Si c’est pertinent, ils vont vouloir le lire. C’est la façon dont le Bulletin l’a fait au courant des années, » explique Yvon Thérien éditeur et rédacteur en chef de la publication.
En ce centième anniversaire, le Bulletin des agriculteurs a réussi à développer sa marque au-delà de son magazine imprimé et il a effectué avec brio son entrée dans l’univers du numérique, ce qui lui permet de proposer davantage de contenus qui répondent à la réalité de ses lecteurs.
À l’automne 2017, L’actualité a présenté le fruit de sa relance sur laquelle l’équipe du magazine a travaillé durant toute l’année, pour parvenir à une version repensée et améliorée de sa publication.
« On avait une occasion extraordinaire qui nous était offerte par le changement de propriétaire, qui trouvait vraiment important qu’un magazine comme L’actualité puisse continuer à remplir sa mission. On a voulu marquer le coup et vraiment donner un nouvel élan au magazine, profiter de ce changement de garde, pour faire une relance du magazine, » explique Charles Grandmont, rédacteur en chef.
Suite à l’acquisition du magazine par Mismash Média, Charles Grandmont et son équipe se sont lancés dans la plus grande relance que L’actualité n’ait jamais connue et ils ont réfléchi à comment actualiser leur mandat en 2017 et en 2018, alors qu’il y avait des changements rapides qui se produisaient dans l’industrie des médias.
L’esprit de cette relance ? En offrir davantage aux lecteurs et augmenter encore plus le bénéfice d’être un abonné.
Pendant toute l’année 2017, des malaises profonds ont animé des échanges publics douloureux, mais nécessaires, à propos de l’effet néfaste de la partialité et des préjugés sur la vie des gens. Un des sujets prédominants portait sur le harcèlement et les agressions sexuelles par des hommes influents. Le tollé public croissant s’est rapidement transformé pour donner naissance au mouvement #MoiAussi, un mouvement international qui a connu un essor rapide auprès de tous les groupes d’âge, de toutes les industries et des populations de toutes origines, pour faire œuvre de sensibilisation à la question de la violence sexuelle et des agressions sexuelles envers les femmes, et pour lancer le débat sur les inégalités auxquelles les femmes sont confrontées.
En écoutant et en faisant entendre une grande diversité de voix sur ce sujet, les magazines canadiens ont jeté un éclairage sur les grands enjeux en la matière et ont contribué à aborder le débat national sur le mouvement #MoiAussi sous divers angles.
Lisez l’étude de cas. En anglais.
Depuis plus de 80 ans, le magazine Chatelaine s’est établi comme une des marques canadiennes les plus dignes de confiance, en livrant aux femmes un contenu, signé par des femmes, sur les tendances de l’heure en matière de mode, de produits pour la maison, d’alimentation, de santé et de vie au quotidien. Fidèle à son mandat, le magazine a décidé de commander de grandes enquêtes nationales afin de mieux connaître ce que les femmes du pays âgées de 35 à 45 ans ont dans la tête et dans le cœur. À partir de ces études, Chatelaine a publié deux ambitieuses trousses multimédias intitulées « This is 40(ish) » — une en 2016 et l’autre en 2017. En 2018, à l’heure où le mouvement #MoiAussi était sur toutes les lèvres, Chatelaine choisissait de focaliser sur les hommes canadiens et lançait une autre enquête — axée cette fois sur les hommes de 25 à 65 ans. Le résultat, une trousse intitulée « The Man Survey », révélait les réflexions masculines sur une foule de sujets, de la masculinité au féminisme, en passant par la sexualité, l’amour, les relations, et leur rôle dans le mouvement.
Lisez l’étude de cas. En anglais.
Pour son 30e anniversaire, Inuit Art Quarterly a choisi de créer un portefeuille ambitieux de 30 artistes inuits. La publication a demandé à 15 figures de proue de l’art inuit de désigner un artiste de la relève à suivre de près et, en retour, ces artistes ont choisi un talent d’expérience qui a su les inspirer. Le résultat, « 30 artistes à connaître » est un portefeuille étendu explorant les liens intergénérationnels, familiaux et communautaires rendus visibles grâce à l’art.
Représentatif de divers points de vue, géographiquement diversifié et profondément réfléchi, il présente une vaste brochette d’artistes contemporains et historiques œuvrant dans diverses formes de médias.
Lisez l’étude de cas. En anglais.
Canadian Forest Industries savait depuis de nombreuses années que les entrepreneurs en bois-d’œuvre canadiens étaient en situation financière précaire. Ce que la publication ne pouvait établir – non plus qu’aucun autre intervenant de l’industrie – était le degré précis de gravité de cette précarité. Il était de notoriété publique que la plupart des entrepreneurs avaient adopté des baisses de tarifs pour aider l’industrie forestière dans le contexte de la récession qui frappait les États-Unis dans le secteur de l’habitation. Lorsque l’économie s’est finalement redressée à compter de 2012, les entrepreneurs ont semblé être laissés pour contre, mais il n’y avait pas de données objectives pour le corroborer.
L’auditoire de Canadian Forest Industries est constitué de PME indépendantes, qui n’avaient tout simplement pas les ressources ou associations pour réunir les données complètes requises. Le magazine a alors décidé de s’attaquer au projet : il estimait pourvoir fournir plusieurs mois de contenu exclusif en ligne pour stimuler l’achalandage, et produire un rapport formel. Dans un scénario du meilleur cas, l’équipe de CFI espérait que ses trouvailles auraient un impact sur le débat à propos de la crise de rentabilité survenant entre l’industrie, le gouvernement et les entrepreneurs.
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Avec son équipe jeune, ambitieuse, agile et novatrice, le magazine Fashion se fait une fierté de mettre à l’épreuve des idées et des plans de contenu fondés sur l’information et les données les plus immédiatement accessibles.
« Notre stratégie maîtresse est d’être adaptatifs! » dit Noreen Flanagan, rédactrice en chef du titre de St. Joseph Media. « Comme tous le savent, les magazines imprimés et l’édition, comme industrie, sont radicalement différents de ce qu’ils étaient il y a quelques années, et leur évolution demeure constamment imprévisible. Cela signifie que nous devons constamment être proactifs et réactifs; nous peaufinons constamment nos objectifs et nos tactiques. »
Ainsi, les plans stratégiques de Fashion comprennent notamment la vidéo, une occasion unique pour le magazine de créer un contenu original, inventif, visuellement saisissant et divertissant, qui peut être distinct du magazine, ou complémentaire.
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En avril 2017, dans le cadre de la refonte en profondeur de Google Earth, le géant Gooble annonçait Voyager, un outil qui allait permettre aux producteurs de contenu de présenter des articles au contenu textuel et visuel enrichi avec textes, photos, vidéos et points de repère de navigation. Le nouvel outil a été mis au point à même le contenu à 360 degrés existant de Google Earth et son spectaculaire rendu d’images satellitaires et présentait du contenu de partenaires dont BBC Earth, la NASA et le Jane Goodall Institute.
Cette mise à jour importante a retenu l’attention de Canadian Geographic.
« Nous avons aussitôt su que nous souhaitions produire du contenu canadien », a affirmé Ellen Curtis, directrice du volet Éducation de Canadian Geographic. « Parce que nous travaillions déjà à notre projet de l’Atlas canadien des peuples autochtones, il nous a semblé tout naturel de produire notre premier article Voyager en traitant des pensionnats. »
En lançant son projet, appelé « Canada’s Residential Schools », Canadian Geographic est devenu le premier producteur de contenu canadien pour Google Earth Voyager. (Google a produit d’autres contenus canadiens sur Voyager avant le projet de CG.)
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Au début de mai 2016, des incendies de forêt ravageaient Fort McMurray, en Alberta, ne laissant derrière eux que désolation. Avec des dommages estimatifs de près de 10 milliards de dollars, le sinistre aura été la catastrophe la plus coûteuse de l’histoire canadienne.
À titre de magazine B2B desservant l’industrie de l’assurance au pays, Canadian Underwriter a immédiatement entrepris de faire état des répercussions de la tragédie dans le secteur des assurances. Ce qui avait commencé comme une couverture à bout portant de la plus importante catastrophe assurée au Canada est devenu une couverture complète sur les plates-formes imprimées, Web et sociales du magazine B2B.
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En 2017, Magazines Canada annonçait un nouveau programme de bourses conçu pour offrir à des journalistes de la relève un poste rémunéré chez un magazine d’accueil et l’occasion d’acquérir une expérience précieuse, d’élargir leur réseau et d’explorer du contenu pour documenter, stimuler et approfondir le dialogue national à propos d’enjeux qui contribuent à l’avancement du pays. Briarpatch Magazine, une publication bimensuelle ayant ses bureaux à Regina, en Saskatchewan, a profité de cette occasion d’accueillir un boursier.
Le magazine — qui traite principalement de politique et de culture — menait ses activités grâce à un personnel de seulement deux personnes, et ces dernières savaient qu’elles tireraient profit de la présence d’un boursier à bord pendant la période de quatre à six mois prévue par le programme de bourses.
« Il était stimulant de penser que nous serions trois pour abattre le travail! La contribution financière accordée par Magazines Canada de pair avec la bourse a été pour nous un soutien grâce auquel nous avons pu accomplir ce que nous n’aurions pu faire avec notre modeste budget – embaucher et payer équitablement un employé additionnel pendant tout un été de travail intense », confie Tanya Andrusieczko, réviseur de Briarpath à l’époque.
Lisez l’étude de cas. En anglais.
Réussites à l’honneur est rendu possible grâce au soutien de la Société pour le développement des médias de l’Ontario.
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