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Conformité avec la loi canadienne anti-pourriel par Adrienne Rutherford

Par Adrienne Rutherford, avocate

Mettez fin au stress lié à la question de la LCAP — il est plus facile de vous conformer que vous le pensez.

Qu’est-ce que la LCAP?

En juillet 2014, la LCAP a été instaurée pour réduire les envois de messages électroniques sans le consentement des destinataires. Les messages électroniques peuvent prendre la forme de courriels ou de messages-textes (ou certaines formes de médias sociaux), ce qui signifie que la LCAP ne s’applique pas aux communications par la poste ou par téléphone. La LCAP requiert également un consentement pour le téléchargement d’un logiciel — p. ex. : mises à jour logicielles pour les utilisateurs d’une application.

Bien que la loi prévoie plusieurs exemptions, ce qui suscite de la confusion à propos de l’application dans certaines circonstances, il suffit pour la plupart des entreprises de savoir que la plupart des courriels et messages-textes seraient régis par la LCAP et doivent donc comprendre l’information proscrite à propos de l’expéditeur et fournir un mécanisme facilement accessible de désabonnement, et doivent être envoyés avec le consentement démontrable du destinataire.

Pourquoi la conformité est-elle déficiente?

La LCAP est sur toutes les lèvres dans les milieux d’affaires parce que les conséquences de la non-conformité sont importantes et que nous recevons tous des courriels, des textos ou même des logiciels non désirés. Le CRTC reçoit des milliers de plaintes chaque semaine et de nombreux organismes ont été confrontés à des amendes et à des règlements lourds de conséquences. Les statistiques démontrent néanmoins que les entreprises tardent à se conformer aux dispositions de la loi.

Cela tient en partie au fait que les obligations sont nouvelles et qu’il n’y a pas de budgets prévus pour mettre en place les mesures de conformité nécessaires. C’est également parce que la loi peut paraître complexe et truffée de pièges. Mais cette perception tient souvent au fait que les organismes ont peu d’information pour les guider quant à la façon de mettre les mesures en place.

La conformité a-t-elle une incidence négative pour l’entreprise?

Il a été démontré que la conformité à la LCAP améliore la qualité de la liste des contacts d’une entreprise parce qu’elle force le retrait, dans vos listes, des destinataires qui ne sont pas réceptifs à vos communications. En fait, grâce à l’utilisation de bonnes listes et de bonnes pratiques de mobilisation, plusieurs éditeurs constatent que les courriels et les messages-textes sont une ressource rentable pour stimuler les activités de leur entreprise.

Quels sont les risques liés à la non-conformité?

Étant donné que les consommateurs sont plus sensibilisés à la question et qu’il est facile de déposer une plainte en vertu de la LCAP, le risque de faire l’objet d’un signalement est bien réel. Bien que le plus grand risque est celui d’être exposé, comme entreprise, à des amendes potentielles de millions de dollars et, pour les personnes qui ont acheminé les communications, à des poursuites criminelles et monétaires, le coût et les tracas liés à une enquête devraient à eux seuls suffire à adopter des mesures de conformité. À l’heure où les consommateurs sont de plus en plus nombreux à exiger le respect de leur vie privée, le risque d’atteinte à la réputation de votre organisme est devenu un facteur de motivation plus important pour adopter la conformité.

Est-il difficile de se conformer à la loi?

Il va de soi que les grandes entreprises dont la structure de recouvrement, de stockage et de pratiques est décentralisée sont confrontées à un processus de mise à niveau beaucoup plus lourd pour adopter des mesures de conformité. Mais pour la plupart des entreprises, un petit effort bien ciblé peut réduire considérablement le risque de représailles en vertu de la LCAP, et un peu de formation sur la LCAP (et sur le respect de la vie privée, en général) permettra de respecter la conformité dans l’établissement des pratiques et la mise en place des systèmes.

Le recours à des tiers peut-il être une solution pour respecter la conformité?

Beaucoup d’entreprises utilisent les services de tiers pour le traitement des courriels. Certains de ces tiers prennent très au sérieux les obligations prescrites par la LCAP en adoptant des pratiques vérifiées/certifiées, et ils constituent de ce fait une bonne façon de gérer le risque de non-respect de la LCAP. Certains sont toutefois moins informés ou attentifs au sujet de la LCAP, ce qui représente un risque dont ils vous rendront responsable dans le cadre de l’entente de service. Un examen attentif des fournisseurs et des conditions légales doit être mené avant d’impartir votre dossier de conformité à la LCAP. Gardez à l’esprit que la LCAP rend l’expéditeur responsable, en matière de conformité, et le fait d’utiliser les listes d’un tiers ne vous dégage pas de votre responsabilité. Même si vous recourez à un tiers, vous devrez mettre en place de l’éducation et des pratiques internes afin de vous assurer que les contacts nouvellement acquis aient fourni le consentement préalable requis.

Quels sont les rudiments à connaître en matière de conformité?

La conformité à la LCAP tient à trois obligations de base : (1) que vous obteniez le consentement du destinataire à ce que vous puissiez lui envoyer des messages par courriel ou par messages-textes, ou pour faire la mise à jour, (2) que vous sachiez toujours clairement qui envoie le message contenant l’information proscrite et (3) que vous fournissiez un mode de désabonnement facile à utiliser.

La LCAP ne s’applique pas : La LCAP ne s’applique pas aux messages électroniques envoyés à l’intérieur d’un organisme ou entre des organismes qui ont une relation, où le message concerne le destinataire. Bien entendu, la LCAP ne s’applique pas aux courriels et aux messages-textes envoyés par des membres de votre organisme qui ont une relation « familiale » ou « personnelle » avec le destinataire.

Exemptions relatives au consentement prévues par la LCAP : Dans le cas de plusieurs de vos communications d’entreprise, la LCAP exige l’envoi par l’expéditeur d’information et d’un mécanisme de désabonnement, mais le consentement n’est pas requis. Cela pourrait vous permettre d’envoyer des courriels ou des messages-textes sans le consentement exprès si ces messages se rapportent à une transaction existante, y compris une garantie, un rappel de produit, la livraison de produits, des mises à jour ou des mises à niveau que le destinataire a le droit de recevoir.

Consentement tacite : Dans d’autres communications d’entreprise, la LCAP exige l’envoi d’information et d’un mécanisme de désabonnement, mais le consentement est tacite parce que le destinataire et l’expéditeur ont une « relation existante ». Mais veillez à faire un suivi attentif des communications envoyées qui appartiennent à cette catégorie, car votre « consentement tacite » vient à expiration deux ans après l’achat d’un produit ou l’expiration d’une adhésion/d’un abonnement. La LCAP vous permet également de pouvoir compter sur la disposition de consentement implicite dans le cas des courriels envoyés à des destinataires qui ont manifestement publié ou fourni leur adresse de courriel, mais, là encore, soyez prudents, car ce consentement tacite n’est valide que tant que l’adresse de courriel est manifestement publiée sans restriction. Nettoyez vos listes ou convertissez ces destinataires afin d’obtenir leur consentement exprès, lequel n’arrive jamais à expiration.

Qu’entend-on par « consentement » dans le cadre de la LCAP?

Bien qu’il puisse y avoir des circonstances où vous pourriez vouloir compter sur une exemption de consentement ou de consentement implicite, l’approche la plus sûre pour être conforme à la LCAP est de veiller à avoir une preuve de consentement exprès, lequel n’arrive jamais à expiration, à moins que le destinataire le retire.

Le consentement exprès requiert qu’au moment de la collecte du consentement, vous informiez le destinataire :

  1. de la raison de la demande de consentement (informez-les que vous l’utiliserez pour leur envoyer des offres ou des mises à jour; informez-les également du fait que l’adresse de courriel serait partagée avec quelqu’un d’autre ou non);
  2. du nom de l’entité qui demande le consentement (p. ex. : soyez clair s’il s’agit de l’organisme parent);
  3. d’une adresse postale et d’un numéro de téléphone, d’une adresse de courriel ou d’une adresse Web; et
  4. que le consentement peut être retiré.

Assurez-vous également de veiller à ce que le mécanisme en soit un à option d’adhésion affirmative, ce qui signifie qu’il faut cocher une case ou fournir une adresse de courriel pour s’inscrire afin de recevoir ces communications. Faites preuve de prudence dans le cas d’un processus où l’adresse de courriel est déjà fournie (pour adhésion ou à d’autres fins) et uniquement une note indiquant que cette adresse sera utilisée pour des communications. Cela ne constitue pas un consentement exprès et vous oblige à compter sur une exemption ou sur un consentement tacite, lesquels pourraient ne pas être offerts dans les circonstances.

Vous aurez le fardeau de la preuve qu’un consentement a été obtenu en cas de contestation par un destinataire ou d’enquête; d’où l’importance de veiller à tenir des registres rigoureux et à jour des consentements sur lesquels vous vous fondez pour chaque courriel ou message-texte que vous envoyez.

Menez un test de conformité à la LCAP :

  1. Votre entreprise envoie-t-elle des courriels ou des messages-textes à ses clients?
  2. Votre entreprise met-elle un logiciel à jour — p. ex. : par l’intermédiaire d’une application?
  3. Vos courriels ou vos messages-textes contiennent-ils une option de désabonnement qui peut retirer un destinataire de votre liste dans les 10 jours (et en vérifiez-vous l’efficacité régulièrement)?
  4. Vos courriels ou vos messages-textes contiennent-ils l’information proscrite à propos de l’expéditeur?
  5. Avez-vous le consentement exprès, le consentement tacite ou une exemption de consentement auquel/à laquelle vous pouvez vous fier?
  6. Avez-vous une répartition équitable du risque avec vos fournisseurs ayant un rôle dans le respect de vos obligations à l’égard de la LCAP, qu’il s’agisse de fournisseurs de services de courriel, de TI, de stockage, de partage de listes, de service à la clientèle, notamment.
  7. Avez-vous une mobilisation de la haute direction, une politique écrite, des évaluations du risque, un mécanisme de tenue de registre, de la formation du personnel et un processus de traitement des plaintes?

Si vous avez des questions au sujet de cette fiche ou souhaitez passer en revue certains des concepts qui pourraient s’appliquer à votre entreprise, vous pouvez communiquer avec moi à adriennerutherford@me.com.


Les fiches Hotsheets : Lectures utiles pour les magazines culturels et indépendants. Chaque « hotsheet » diffuse de l’information actuelle sur un sujet donné et est rédigé par un expert du domaine. Les fiches Hotsheets ont été préparés par Magazines Canada.

Canada Council for the Arts / Conseil des arts du Canada Department of Canadian Heritage  Ontario Arts Council / Conseil des arts de l'Ontario Ontario Creates / Ontario Créatif

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Conseils sur la LAPHO (Loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario) pour votre site Web par Caren Watkins

Par Caren Watkins, MDes; spécialiste en conception inclusive, CRCI, FLOE, Université OCAD; coordonnatrice SNOW : Inclusive Learning and Education

Un site Web accessible est un site où toute l’information présentée sur une page Web ou dans une application Web, y compris les textes, les images, les formes et les sons, doit être accessible aux personnes appartenant aux diversités physiques, sensorielles et cognitives. À compter du 1er janvier 2021, tous les sites publics et leur contenu Web publiés après le 1er janvier 2012, appartenant à ou étant contrôlés par un organisme privé, sans but lucratif ou public comptant 50 employés ou plus devra se conformer au GSAW (Guide sur l’accessibilité du Web) 2.0 Niveau AA (à l’exclusion du sous-titrage en direct et des descriptions audio préenregistrées). Bien que vous ne soyez pas tenu de rendre le contenu antérieur à 2012 accessible, vous serez tenu de répondre aux demandes des personnes qui souhaitent obtenir un contenu de rechange ou accessible.

Dans la fiche Hotsheet 2016 AODA nous avons discuté de l’importance de savoir comment les utilisateurs accèdent à votre contenu, de demeurer proactif et de recadrer l’approche en matière d’accessibilité : « Voyez moins l’accessibilité comme un processus de conformité, mais davantage comme un processus de conception exemplaire dont l’objectif est de rejoindre les personnes ayant toute forme de capacité. » Cette année, nous explorons plus en profondeur les outils qui peuvent vous aider à hisser votre site au Niveau AA et à maintenir sa conformité.

Les faits à propos des dates limites et de la conformité

La date limite de 2021 approche et la surveillance de la conformité deviendra vraisemblablement plus stricte. La conformité à la reddition de rapports devrait faire partie de votre objectif en matière d’accessibilité, tant pour vous aider à établir une stratégie d’accessibilité que pour vous éviter les amendes.

Voici un aperçu des dates limites relatives à l’accessibilité sur le Web pour les entreprises privées et les organismes sans but lucratif qui comptent plus de 50 employés, jusqu’à l’échéance de 2021 :

Entreprises privées et organismes sans but lucratif (50 employés et plus)
2014Tous les nouveaux sites Internet et le contenu Web de ces sites doivent se conformer au GSAW 2.0 Niveau A
Plans d’accessibilité pluriannuels en place
Dépôt du rapport d’accessibilité (avant le 31 décembre)
2017Dépôt du rapport d’accessibilité (avant le 31 décembre)
2020Dépôt du rapport d’accessibilité (avant le 31 décembre)
2021Tous les sites Internet et leur contenu Web doivent se conformer au GSAW 2.0 Niveau AA
(à l’exclusion du sous-titrage en direct et des descriptions audio)

Voir une liste complète des dates limites sur Access Ontario : https://accessontario.com/wp-content/uploads/2014/09/AODA-Deadlines.pdf

Pour les besoins de cette fiche Hotsheet, nous nous sommes centrés sur la section 14 des Normes pour l’information et les communications de la Réglementation sur les normes d’accessibilité intégrées (RNAI) de la LAPHO, appelée « sites Internet et contenu Web accessibles. » Il est important de comprendre que la RNAI comporte plusieurs autres normes qui régissent non seulement les normes relatives à l’information et aux communications, mais également les normes en matière de transport et d’emploi, lesquelles ont leurs propres exigences. Certaines entreprises d’édition peuvent devoir se conformer aux diverses sections des trois normes.

Le rapport de conformité obligatoire comprend 17 questions qui sont principalement reliées aux services et aux environnements construits (espace). La question finale du rapport couvre la conformité des sites Web : « Outre les exigences citées dans les questions ci-dessus, votre organisme se conforme-t-il à toutes les autres exigences en vigueur en vertu de la Réglementation sur les normes d’accessibilité? » Bien que la formulation n’évoque pas spécifiquement la conformité reliée au Web, l’énoncé couvre l’ensemble des exigences établies.

Il y a des règles spécifiques d’accessibilité pour les éditeurs de publications éducatives, ce qu’il est selon moi utile de mentionner, étant donné que les magazines restructurent le contenu pour produire des éditions spéciales ou des livres. Si ces publications sont destinées à constituer des ressources d’apprentissage pour des établissements d’éducation ou de formation, elles doivent alors se conformer aux normes d’accessibilité en Ontario. Vous trouverez plus d’information ici : https://www.ontario.ca/page/accessibility-rules-publishers

Faire vos devoirs

Il y a deux guides utiles pour mieux comprendre la question de l’accessibilité et obtenir des précisions sur ce qui doit être fait sur votre site selon les critères du Guide pour l’accessibilité du Web (WCAG).

1. Guide sur l’accessibilité basée sur quatre principes

Le W3C (World Wide Web Consortium), l’Initiative d’accès au Web, a mis au point un guide utile sur les exigences d’accessibilité du Web, structuré selon les quatre principes intrinsèques de l’accessibilité du Web : Pratique, Opérationnel, Utilisable et Robuste (POUR). Sous chaque principe se trouvent des liens vers les critères pertinents du Guide pour l’accessibilité du Web (WCAG) et plusieurs récits de personnes ayant une expérience vécue. Un aperçu vous en est fourni ci-dessous, mais assurez-vous de vérifier l’ensemble du guide pour tirer pleinement parti de ce guide pratique d’apprentissage :

A. L’information et l’interface utilisateur Pratiques comprennent des solutions de rechange textuelles pour le contenu non textuel, les légendes, et d’autres solutions de rechange pour le multimédia, ainsi que des options pour contrôler un élément audio ou vidéo, à titre d’exemple.

B. Des interfaces utilisateur et une navigation sont opérationnelles lorsqu’une personne peut utiliser un clavier pour naviguer sur votre site plutôt que de poser des gestes, d’utiliser la souris ou un pavé tactile, et lorsque les gens ont suffisamment de temps pour lire et utiliser le contenu en reportant ou en supprimant les interruptions. Cela signifie également que le curseur du clavier est visible, que les pages ont des titres clairs et que le but d’un lien est clairement compréhensible.

C. Une page Web est considérée être utilisable lorsque le texte est lisible et compréhensible, que le contenu s’affiche et s’articule de façons prévisibles, et lorsque les utilisateurs obtiennent de l’aide pour éviter ou corriger les erreurs (en remplissant des formulaires, par exemple). Vous pouvez faciliter une plus grande compréhension pour faciliter le caractère « utilisable » du site en fournissant des définitions des mots, abréviations et expressions inhabituels et en utilisant le langage le plus simple possible (ou même en fournissant des versions simplifiées); en ayant une navigation et des invites constants sur toutes les pages pour aider les gens à apprivoiser la navigation sur le site en posant des gestes qui sont prévisibles; et en offrant aux gens la possibilité de réviser et de corriger le contenu pendant qu’ils remplissent un formulaire, et après.

D. Le fait de s’assurer que le marquage peut être interprété par des technologies d’assistance fonctionnelle (telles que les lecteurs d’écran) contribue à la création d’un contenu robuste qui comprend le nom, le rôle et la valeur du contenu afin que les technologies d’assistance fonctionnelle puissent traiter le contenu de façon fiable. « ARIA est l’outil pour fournir les noms, les rôles et les valeurs pour les concepts d’interface utilisateur (IU) qui ne font pas partie de la norme HTML, tels que l’interface de navigation par tabulation », souligne Alan Harnum, développeur principal de contenu inclusif au Centre de recherche sur la conception inclusive (CRCI). (Voir « Ce que vous devez prévoir dans un proche avenir 2. ARIA 1.1 » ci-dessous pour plus d’information et pour comprendre la signification des termes nom, rôle et valeur dans un contexte technologique ici).

2. Outil de référence rapide du Guide pour l’accessibilité du Web

Cet outil de référence comporte un filtre pour vous aider à cibler les sections de votre site Web à traiter selon les principes d’accessibilité POUR. En réglant les filtres sur 2.0 Niveau AA, vous pourrez naviguer parmi les quelque 13 exigences à respecter pour vous conformer à la LAPHO Le Niveau A compte environ 25 critères et si vous avez respecté l’ensemble de ces critères, ou la plupart, vous serez en bonne voie d’être conforme au Niveau AA. Pour vous faciliter encore plus la tâche, chaque critère affiche des zones de développement où vous pouvez obtenir plus d’information, comme des descriptions complètes, des techniques et cas de défaillance, ainsi qu’une information plus approfondie pour vous aider à comprendre un critère en particulier.

WCAG's quick reference tool filter tab showing selection options. / Onglet de l'Outil de référence rapide du Guide pour l'accessibilité du Web affichant les options offertes.

Figure 1 : Onglet de l’Outil de référence rapide du Guide pour l’accessibilité du Web affichant les options offertes.

Ce que vous devez prévoir dans un proche avenir

Le travail se poursuit partout dans le monde pour documenter les meilleures pratiques et les normes internationales. Des groupes de travail, centres de recherche, défenseurs des intérêts et autres intervenants s’attachent à bâtir un monde plus inclusif en rendant la TIC (technologie de l’information et de la communication) accessible à tous. Nous pouvons ainsi prévoir l’établissement de mises à jour précieuses des critères, des normes et des exigences de conformité. En voici deux dignes de mention :

1. WCAG 2.1 (Guide pour l’accessibilité du Web)

La version 2.1 du Guide pour l’accessibilité du Web a été publiée en juin 2018. « Les objectifs principaux de la version 2.1 est d’améliorer l’accessibilité en tenant compte des différences en matière de mobilité, de faible vision et fonctionnalité cognitive », dit Lisa Liskovoi, conceptrice et spécialiste en accessibilité au Centre de recherche en conception inclusive. » « La focalisation sur la mobilité est importante, car beaucoup de gens utilisent et ont besoin d’utiliser un appareil mobile pour naviguer dans leur univers; ainsi, par exemple, dans la version 2.1, il est stipulé que l’orientation ne peut pas être limitée afin que les utilisateurs puissent indifféremment consulter un site ou une application verticalement ou horizontalement sur leur appareil. Les gestes complexes, tels que le « pincement » ou le « pivotement », requièrent des solutions de rechange quant à la façon d’exécuter l’action. À titre d’exemple, le pincement destiné à faire un zoom avant comporte également des options plus (+) et moins (-) que les gens peuvent sélectionner pour exécuter la même fonction. » Dans ses examens de l’accessibilité des sites Web, Lisa observe souvent que le contraste du contenu non textuel, tels les boutons, icônes et autres éléments importants pour les utilisateurs, est faible, ce qui rend très difficile la détection de ces éléments. La version 2.1 traite la question de l’accès au contenu non textuel en prévoyant une nouvelle exigence relative à l’amélioration du contraste et de la visibilité. WCAG 2.1 (Guide pour l’accessibilité du Web) a été adopté par l’Union européenne, mais il n’a pas encore été intégré à la législation canadienne, en date de novembre 2018.

Nous commençons à observer de plus en plus de travail accompli en matière d’inclusion des différences cognitives et de TIC. L’automne dernier, le CRCI (Centre de recherche sur la conception inclusive) a eu l’occasion d’organiser un atelier qui a réuni les leaders mondiaux de l’approvisionnement et de l’accessibilité pour documenter une politique d’accessibilité progressive pour le gouvernement fédéral du Canada. Une recommandation clé du groupe portait sur l’importance de tenir compte des différences cognitives. WCAG 2.1 (Guide pour l’accessibilité du Web) a commencé à incorporer certaines exigences fonctionnelles qui tiennent compte des différences cognitives, dont celle d’offrir des avertissements dans le cas des tâches qui comportent une limite de temps d’exécution. À titre d’exemple, si une personne doit recueillir de l’information sur sa carte de crédit ou des coordonnées dans le cadre d’une tâche limitée dans le temps, elle en est ainsi avertie avant d’entreprendre la tâche, ce qui lui permet de recueillir l’information en prenant tout le temps qu’il lui faut avant d’entreprendre la tâche.

2. ARIA 1.1

ARIA (pour « Accessible Rich Internet Applications ») est un ensemble d’attribut de marquage Web qui « définit une façon de rendre le contenu Web et les applications Web plus accessibles pour les personnes ayant des incapacités » en ajoutant une couche sémantique d’information qui peut être recueillie par les technologies d’assistance fonctionnelle. À titre d’exemple, il permet aux utilisateurs de communiquer la fonctionnalité et l’état courant de commandes qui réduisent et développent le contenu, commandes qui ne sont généralement communiquées que visuellement. Les développeurs peuvent rendre les applications Web de pointe accessibles et utilisables pour les personnes ayant des incapacités fonctionnelles, plus particulièrement pour celles qui doivent utiliser un lecteur d’écran et celles qui ne peuvent utiliser une souris.

ARIA comporte plusieurs mises à jour de la version 1.1. Lisa évoque les sites qui utilisent les flux de rôle infinis tels que Pinterest, où un lecteur d’écran ne signale pas à l’utilisateur que la page a été rafraîchie, ce qu’un utilisateur ayant une bonne vision peut facilement percevoir. Avec ARIA 1.1, un attribut commande au lecteur d’écran de fournir un avertissement vocal lorsqu’une page du flux de rôle a été rafraîchie.

Approche agile et inclusion vont de pair

Le rajustement le plus important que vous pouvez entreprendre se rapporte aux processus. La façon dont vous concevrez et bâtirez votre contenu Web peut faciliter votre conformité. « Évitez l’approche championne et misez sur l’accessibilité d’ensemble », dit Lisa, « et mieux encore, placez l’accessibilité au centre des valeurs de votre entreprise. »

Le maintien d’une conformité durable dépendra de votre capacité d’incorporer une approche axée sur l’accessibilité à toutes les étapes de votre processus de conception en veillant à ce que vos pratiques soient inclusives et tiennent compte de la diversité des capacités fonctionnelles. Les perspectives, pratiques, outils et activités du The Inclusive Design Guide sont des ressources que vous pouvez facilement intégrer à vos processus existants (particulièrement si vous avez un processus d’édition agile en place). Consultez la section « pratique de conception inclusive » de la page de ressource FLOE pour consulter d’autres liens utiles.

Une idée au passage : envisagez l’accessibilité comme votre quatrième résultat dans un modèle de quadruple résultat, et vous deviendrez sans contredit un leader de l’inclusion.

Merci à Lisa Liskovoi, à la Dre Vera Roberts, à Justin Obara, à Alan Harnum et à la communauté de la conception inclusive.

Ressources

Astuces de la fiche Hotsheet de 2016 sur la LAPHO pour votre site Web

https://magazinescanada.ca/wp-content/uploads/2016/09/2012_hotsheet2016_aodatipsforyourwebsite_carenwatkins_f.pdf

Conception inclusive

The Inclusive Design Guide
https://guide.inclusivedesign.ca/index.html

Liste de ressources en pratiques de conception inclusive et plus
https://floeproject.org/resources.html

The Inclusive Learning Design Handbook
https://handbook.floeproject.org/

Divers types de technologies d’assistance fonctionnelle et accessible utilisés pour accéder au contenu
https://snow.idrc.ocadu.ca/assistive-technology-2/

Le Centre de recherche sur la conception inclusive
https://idrc.ocadu.ca/about-the-idrc

The Business Case for Digital Accessibility

Cette ressource, publiée par The W3C WAI (Education and Outreach Working Group (EOWG), comprend les avantages directs et indirects de l’accessibilité, les risques de la non prise en charge adéquate de l’accessibilité, et des études de cas et exemples qui démontrent comment l’investissement continu dans l’accessibilité est bon pour votre organisme. Elle illustre comment l’accessibilité peut :

  • Stimuler l’innovation
  • Enrichir votre image de marque
  • Augmenter votre portée commerciale
  • Minimiser les risques juridiques

https://www.w3.org/WAI/business-case/

Blogues WCAG 2.1 (Guide pour l’accessibilité du Web)

https://knowbility.org/blog/2018/WCAG21-intro/

https://support.siteimprove.com/hc/en-gb/articles/360004825651-FAQ-on-WCAG-2-1-The-new-standard-for-Accessibility

Comment vous conformer à WCAG 2 : Outil de référence rapide

https://www.w3.org/WAI/WCAG21/quickref/?currentsidebar=%23col_customize&versions=2.0&levels=a%2Caaa

Principes d’accessibilité POUR

https://www.w3.org/WAI/fundamentals/accessibility-principles/

Comprendre le concept de ROBUSTE et le sens de nom, de rôle et de valeur dans le contexte des technologies d’accessibilité https://www.smashingmagazine.com/2015/03/web-accessibility-with-accessibility-api/

ARIA

La norme (https://www.w3.org/TR/wai-aria-1.1/)

Le document sur les pratiques de rédaction (https://www.w3.org/TR/wai-aria-practices-1.1/)

Options d’interface utilisateur (module d’accessibilité pour votre site)

Options d’interface utilisateur (UI Options) est un outil qui permet de personnaliser le contenu Web et d’autres interfaces utilisateur numériques en fonction de vos besoins et préférences. Il ajoute des styles aux styles existants d’un site ou d’une application Web, et peut s’intégrer à la conception avec un effort relativement minime.

Outils et guides de vérification de l’accessibilité

Examinez votre site Web pour détermine s’il est accessible :
http://achecker.ca/checker/index.php

http://idrc.ocadu.ca/index.php/research-and-development/478?gclid=Cj0KEQiA3t-2BRCKivisuDY24gBEiQAX1wiXHmwOJbsMQMB3PYdBjLjr1mt69mBqD75tH3nw5axKCMaAoNe8P8HAQ

Vérifiez votre marquage pour vous assurer qu’il est conforme aux meilleures pratiques d’accessibilité :
http://validator.w3.org/
http://adod.idrc.ocad.ca/

Vérifiez le contraste de vos couleurs :
http://webaim.org/resources/contrastchecker/

Comprendre les besoins des utilisateurs, quelles que soient leurs capacités :
https://www.w3.org/WAI/intro/people-use-web/Overview.html

Directives sur l’accessibilité du contenu Web pour les développeurs Web : http://www.gaates.org/aICwebdev/cont.php

Authoring tools accessibility guidelines (ATAG 2.0) :
https://www.w3.org/TR/ATAG20/

50 employés et plus :
https://www.ontario.ca/fr/page/comment-rendre-les-sites-web-accessibles

Site du ministre Qualtrough :
https://www.canada.ca/fr/emploi-developpement-social/programmes/loi-prevue-accessibilite/consultation-protocole-facultatif.html

Autres :
https://www.rgd.ca/database/files/library/RGD_AccessAbility_Handbook.pdf
http://terracoda.ca/ramp/
https://www.ontario.ca/fr/page/regles-en-matiere-daccessibilite-pour-les-entreprises-et-les-organismes-sans-lucratif
https://www.wlu.ca/docs/EnablingAccessHandbook_online.pdf
http://webaim.org/resources/designers/
https://www.w3.org/WAI/Policy/
http://www.ami.ca/about-ami/web-and-mobile-accessibility
http://www.lflegal.com/2013/05/gaad-legal/


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5 étapes pour démarrer une nouvelle baladodiffusion par Matthew Blackett

Par Matthew Blackett, éditeur, Spacing

Les baladodiffusions, ou balados, sont devenues un élément vital pour nourrir le lien avec les lecteurs de votre magazine. L’ajout d’un balado au répertoire de votre publication n’est pas une tâche facile; il devrait être envisagé de la même façon que la démarche qu’entreprendrait votre personnel pour créer un numéro commémoratif ou un encart spécial. Voici cinq étapes à prendre en considération avant de téléverser votre premier épisode.

ÉTAPE 1 : DÉFINIR LES OBJECTIFS DU BALADO

Il est important de cerner toutes les raisons pour lesquelles votre magazine doit lancer un balado. Voici quelques exemples des objectifs les plus courants.

  • Augmenter la notoriété du magazine : Un balado est « l’extension de marque » classique et il vous offre la possibilité d’attirer de nouveaux lecteurs qui n’ont été exposés qu’à votre balado.
  • Avoir un nouveau canal pour vous permettre de partager du contenu rédactionnel et complémentaire à votre magazine : Comme chaque rédacteur l’a sans doute déjà dit à vos réviseurs, « il y avait beaucoup de contenu qui n’a pu être couvert dans l’article. » Les balados vous offrent l’occasion d’apporter des précisions au sujet des citations et idées présentées dans vos articles et dossiers.
  • Partager de l’information à propos de votre magazine et répondre à d’autres besoins d’affaires : Les balados vous offrent l’occasion de promouvoir vos propres événements, de présenter des offres spéciales d’abonnements, par exemple.
  • Monétiser le balado : Selon la taille de votre auditoire, vous pouvez vendre des commandites ou de l’espace publicitaire sur votre balado.*

* Note de mise en garde à propos de la publicité et des commandites : très peu, s’il en est, de magazines qui lancent un balado tireront des revenus significatifs des annonces ou commandites. À moins que votre balado n’attire des dizaines de milliers d’auditeurs, les chiffres ne seront pas au rendez-vous. Une solution est d’ajouter la commandite d’un balado à la trousse de vente publicitaire (c.-à-d. : « Pour 500 $ de plus par numéro, vous pouvez être le seul annonceur présent sur notre balado », ou « si vous achetez la couverture extérieure arrière pour l’année, nous veillerons également à ce que vous soyez l’unique commanditaire de notre balado. »)

Une autre solution à la question des publicités/commandites est de faire du balado un avantage à valeur ajoutée de l’abonnement au magazine. Cela signifie que le balado est exclusivement réservé à vos abonnés. Le fait de réduire le nombre de personnes que vous pouvez rejoindre en plaçant essentiellement le balado derrière une plate-forme de paiement pourrait ne pas sourire à vos représentants commerciaux, mais il pourrait être perçu favorablement pour votre service de la diffusion, qui cherche toutes les façons possibles d’attirer de nouveaux lecteurs et de retenir les abonnés actuels.

ÉTAPE 2 : TRADUIRE LA PERSONNALITÉ DE VOTRE MAGAZINE DANS LE BALADO

Votre magazine à un style qui lui est propre; il peut être sérieux et informé, ou encore accessible et léger. Quel que soit le ton que vous souhaitiez insuffler aux pages de votre magazine, il devrait transparaître dans votre balado.

L’identification du ton vous permettra de définir le format du balado et le type d’invités que vous souhaitez présenter. En utilisant le même style et le même ton que dans votre magazine, les lecteurs de votre magazine accueilleront plus favorablement votre nouveau produit.

ÉTAPE 3 : ÉTABLIR LE FORMAT DU BALADO

Le format de votre balado contribuera à lui insuffler une forme et une cadence. Comme dans le cas de votre magazine, le balado devrait comporter des sections digestibles. Il est absolument acceptable de même imiter le format de votre magazine : commencez par de courts éléments (couverture), un sujet ou thème principal (section de couverture), et terminez par du contenu à la fois court et léger (dos du magazine).

Un format qui a fait ses preuves en matière de balados et d’attribuer une thématique à l’épisode. Sommairement, cela contribue à procurer l’impression que tous les éléments du balado sont interreliés. Cela permet à vos équipes du marketing et de la diffusion de cibler des groupes d’auditeurs et vous donne la possibilité d’attirer de nouveaux auditeurs que le thème intéresse.

ÉTAPE 4 : COMBINER LES ÉCHÉANCIERS DE PRODUCTION DU BALADO ET DU MAGAZINE

Selon la périodicité de votre magazine, vous pourriez intégrer le producteur du balado et l’échéancier de production du balado dans le processus d’établissement de votre échéancier de production. Ci-dessous, vous trouverez un modèle brut qui illustre comment/quand inclure votre équipe du balado dans le flux des travaux de votre magazine.

  • L’équipe de contenu rédactionnel discute des articles, thèmes et autres éléments du prochain numéro

Le producteur du balado assiste aux réunions et participe aux décisions portant sur le contenu;
Potentiel de suggérer les articles qui se prêtent bien à un traitement balado

  • Articles soumis, révisés

Le producteur de balado passe les articles finaux en revue, choisit les mieux adaptés à un traitement balado;
Le producteur de balado consulte le rédacteur pour obtenir les coordonnées des spécialistes cités

  • Articles envoyés pour la préparation de la mise en page

Le balado entre en production : entrevues enregistrées

  • Le magazine est envoyé à l’imprimeur

Le balado entre à l’étape de la postproduction

  • Le magazine est distribué en magasin

Le balado est téléversé, message affiché sur le site Web, début de la promotion

  • Fête de publication/événement connexe

Le balado est mis en valeur à l’événement

ÉTAPE 5 : LANCEMENT DE VOTRE BALADO

Votre balado devrait être annoncé avec tambours et trompettes. Vous devez tirer parti de toutes les occasions de le promouvoir : dans le magazine par des annonces, des liens et annonces maison faciles à trouver sur votre site Web, des publications dans les médias sociaux, dans votre infolettre mensuelle, une mention de votre rédacteur en chef dans sa rubrique en début de numéro – suscitez de l’engouement en offrant des prix et promotions croisées en collaboration avec les annonceurs. Adjoignez une carte soufflée promotionnelle dans les exemplaires du magazine qui sont envoyés aux abonnés. Ne laissez passer aucune occasion de promouvoir ce produit gratuit que vous offrez à vos lecteurs. Magazines Canada


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Comment créer une stratégie numérique (qui est réellement efficace pour vous) par David Topping

Photograph of David ToppingPar David Topping, gestionnaire principal, produits, St. Joseph Media

Trop de publications imprimées commencent par la fin lorsqu’il s’agit de leur stratégie numérique. La question la plus importante à se poser en premier lieu n’est pas celle du nombre d’articles qui devront être rédigés quotidiennement ou de la façon de les promouvoir dans les médias sociaux. Ce n’est pas non plus de se demander s’il y aurait lieu de lancier des infolettres par courriel, ou des applis, ou des balados ou encore d’ouvrir des comptes Snapchat. Cette question, c’est « pourquoi » : pourquoi devriez-vous entreprendre l’une ou l’autre de ces mesures en premier lieu, et à quelle fin? Voici comment répondre à cette question, et envisager la suite des choses.

1. Déterminez ce qui compte pour vous

Vous savez probablement déjà qu’il y a un aspect qui revêt une importance particulière pour votre publication; c’est ce qui documente depuis longtemps votre stratégie rédactionnelle et la façon dont vous gagnez de l’argent. Voici le but que poursuivent le plus souvent les publications, et pourquoi :

Le nombre
Plus le nombre de lecteurs est grand, plus elles sont heureuses, peu importe ce qu’ils font une fois que leur attention est obtenue. Depuis longtemps, les grands annonceurs adorent la force du nombre, ce qui explique pourquoi beaucoup de publications visent cet objectif avant tout autre.

La mobilisation
Si les publications axées sur le nombre de lecteurs essaient d’attirer l’attention de l’auditoire, celles qui sont axées sur la mobilisation cherchent également à la retenir. Les annonceurs en ligne plus perfectionnés accordent de l’importance à cet aspect, également : certains utilisent la mobilisation comme preuve de crédibilité au moment de décider avec qui ils créeront du contenu commandité et certains paient même en fonction de la durée où leurs annonces sont vues.

L’attachement
Votre auditoire vous aime, ou a besoin de vous, ou les deux à la fois. D’une manière comme de l’autre, il est loyal. Si une plus grande partie des revenus d’une publication provient directement de son auditoire, plutôt que des annonceurs, la raison en est probablement l’attachement de son auditoire.

2. Déterminez ce que vous souhaitez mesurer

Un des plus beaux atouts des médias numériques est la facilité avec laquelle il est possible de recueillir des données sur l’utilisation qu’en font les gens. Un des pires aspects des médias numériques est la facilité avec laquelle ont peut s’y perdre dans ces données. Mais lorsque vous avez une bonne idée de ce qui compte pour vous, il est beaucoup plus facile de déterminer ce que vous souhaitez mesurer, et ce que vous souhaitez ignorer. Vous ne pouvez accorder de l’importance à tout, et c’est pourquoi il est vital d’établir un facteur mesurable qui sera un bon indicateur qui importe pour vous.

Voici quelques exemples des nombreuses options de mesures sur lesquelles vous devriez vous centrer selon les objectifs mentionnés ci-dessus. Choisissez-en quelques-unes, ou une seule, ou trouvez autre chose qui vous convient mieux – mais retenez que plus votre publication est petite, moins vous devriez choisir de facteurs à mesurer. Pour les mesures se rapportant à des sites Web, utilisez un outil d’analyse tel que Google Analytics; pour les facteurs de mesure portant sur les réseaux sociaux ou d’autres éléments, tels que les infolettres et les éditions pour tablette, il est habituellement préférable de se fonder sur les outils intégrés à ce service.

Le nombre
Si le nombre compte pour vous, vous pouvez mesurer votre taux de réussite en utilisant le nombre de consultations du site Web, mesure crûe qui est de moins en moins à la mode parce qu’il est très facile de la manipuler, mais que plusieurs publications n’ont d’autre choix d’utiliser, car de nombreux annonceurs continuent de l’utiliser pour leurs campagnes. La mesure des sessions ou des utilisateurs est une mesure préférable, plus honnête, du nombre : la mesure des sessions procure le nombre total de visites d’un site Web ou d’autres produits numériques au cours d’une période donnée, et la mesure des utilisateurs établit le nombre de visiteurs uniques. Si vous avez des infolettres, des éditions pour tablette ou des balados, vous pouvez mesurer leur nombre d’abonnés, et si vous avez une appli, vous pouvez mesurer le nombre d’installations de l’appli. Et si vous êtes présent dans les médias sociaux, vous pouvez mesurer le nombre d’adeptes que vous avez sur un réseau, ou votre portée sur ces réseaux.

La mobilisation
Si la mobilisation compte pour vous, vous souhaitez savoir quelles actions posent les utilisateurs relativement à votre contenu, ce qui peut inclure, sans s’y limiter, le temps qu’ils y consacrent.

Pour mesurer le mode et la portée des actions posées par les utilisateurs, vous devriez focaliser sur la mobilisation dans les réseaux sociaux sur les plates-formes qui conviennent le mieux à votre contenu – le nombre de personnes qui ne se limitent pas à jeter un coup d’œil sur votre publication dans Facebook ou Twitter, mais passent ensuite à l’action, par un partage, une republication ou un « J’aime ». (Quels réseaux sociaux conviennent le mieux à votre contenu? Plus il est visuel, plus il est important pour vous d’être présent sur Instagram; plus il a une saveur de nouvelles, plus il est important pour vous d’être présent sur Twitter; plus le nombre de personnes auxquelles il est destiné est important, plus il est important que vous soyez présent sur Facebook.) Plusieurs outils de sites Web vous permettent de voir le taux de rebond d’un élément de contenu en particulier, soit le pourcentage de visiteurs qui ont quitté le site sans en consulter d’autres éléments de contenu, ou l’étendue de consultation de la page, le facteur mesurant le nombre d’éléments de contenu les utilisateurs consultent par visite. Dans le cas des infolettres, les taux d’ouverture vous indiqueront combien de personnes ont consulté la campagne, et, si l’infolettre est liée à d’autres contenus, le taux de clics vous indiquera quel pourcentage d’utilisateurs ayant reçu ou ouvert l’infolettre ont cliqué sur l’un ou l’autre de ces liens. Dans le cas des applis, le nombre d’utilisateurs actifs, parfois appelé dispositifs actifs, vous indiquera combien de personnes ont utilisé l’appli après l’avoir installée.

Pour ce qui est du temps, la durée moyenne des sessions, ou temps moyen consacré à une page ou à un écran, vous donnera une idée de la durée pendant laquelle les utilisateurs vous consacrent par visite de site Web ou d’édition pour tablette (il s’agit de la durée moyenne de la session) ou par élément de contenu (il s’agit du temps moyen consacré à une page ou à un écran). Des outils d’analyse plus complets, mais coûteux, comme Chartbeat, peuvent fournir le temps cumulatif que tous les lecteurs ont consacré à un élément de contenu, bien qu’il y ait une façon plus grossière d’établir cette mesure avec les données que la plupart des services offrent gratuitement : prenez le temps moyen consacré par page et multipliez-le par le nombre de consultations de la page.

L’attachement
Si le degré d’attachement des utilisateurs vous importe, vous pourriez tenir compte des visiteurs qui reviennent consulter votre site Web : ceux dont la dernière visite de votre site Web n’était pas leur première visite. Plus vous comptez de visiteurs qui reviennent consulter votre site et le contenu que vous publiez, plus vous pouvez approfondir votre analyse, en focalisant sur le nombre de visiteurs qui sont revenus, disons 10 fois, au cours d’un mois donné. Si vous incitez ou forcez les gens à ouvrir une session pour consulter du contenu sur votre site Web, le fait de mesurer le nombre de membres actifs du site pourra vous indiquer à quel degré ceux qui ont ouvert un compte vous sont attachés.

3. Établissez votre plan de match

Maintenant que vous avez circonscrit quelles données compteront pour vous, vous pouvez entreprendre les démarches qui vous permettront de passer à l’action – et cesser d’investir des énergies ailleurs. Vous ne devriez rien entreprendre, dans la sphère numérique, que vous ne prévoyez pas être au service de vos objectifs, et vous ne devriez rien entreprendre dont les résultats ne pourront être mesurés pour évaluer votre succès.

Que devriez-vous faire, dans ce cas? Ici encore, la réponse dépend beaucoup de ce qui compte pour vous et de la façon dont vous le mesurerez. Parfois, vous devrez changer la forme de ce que vous produisez (sa fréquence, son média, sa présentation et/ou sa diffusion), et parfois, vous devrez en changer le contenu (sa teneur, l’auditoire visé et/ou son expression); souvent, vous devrez faire les deux. Vous devriez commencer par expérimenter ce qui, selon vous, est le plus susceptible d’être efficace et le plus facile à accomplir, observer les résultats, et miser davantage sur ce qui fonctionne, moins sur ce qui ne fonctionne pas, et répéter le processus. Avec le temps, vous enrichirez vos connaissances, plus rapidement, et vous gagnerez de plus en plus de temps en produisant une démarche qui atteindra vos objectifs, de plus en plus rapidement.

Voici quelques exemples des aspects qui pourraient faire l’objet de votre expérimentation :

Si ce sont les nombres qui comptent pour vous et que vous mesurez les sessions et les utilisateurs, vous devriez centrer votre énergie sur la publication de plus de contenu que vous ne le faites actuellement, ou la publication d’un contenu susceptible de rejoindre un plus vaste auditoire. Vous pouvez également rendre votre travail plus facilement lisible pour Google en produisant des titres, des URL et des noms de dossiers plus directs pour votre contenu. Si vous mesurez le nombre de consultations de pages, la même stratégie fonctionnera, mais vous pouvez également tricher en publiant davantage d’articles de plusieurs pages ou plus de diaporamas ou photothèques (bien que cela pourrait ennuyer vos utilisateurs, qui auront pleinement le droit d’en être agacés). Si vous mesurez le nombre d’abonnés à votre infolettre ou à votre édition pour tablette et que vous avez un site Web, vous pouvez offrir plus de lieux sur le site où les gens pourront s’y abonner, ou mettre plus en évidence celles auxquelles ils peuvent s’abonner. Changer l’optique d’une infolettre ou d’une édition pour tablette existante afin qu’elle suscite l’intérêt d’un plus grand auditoire, ou encore en lancer une nouvelle c’est facile à dire, mais moins facile à faire. Toutefois, rien n’aura autant d’influence sur le nombre d’abonnés. Si vous mesurez le nombre d’adeptes d’un média social, vous pouvez essayer de publier plus de contenu sur le(s) réseau(x) de votre choix, et utiliser la combinaison de message, de concept et de liens à laquelle vos adeptes réagiront, comme ligne directrice de ce que vous pouvez entreprendre. Et si vous avez un certain budget, vous pouvez publier sur Facebook des annonces à peu de frais qui pourront avoir un effet très perceptible sur vos mesures, du moins temporairement (y compris, sans s’y limiter, les mesures du nombre d’installations d’applis, de vos adeptes Facebook et Instagram ou de votre portée sur ces réseaux, des consultations de pages et des abonnés à l’infolettre).

Si c’est la mobilisation qui compte pour vous, et que vous mesurez le temps moyen de consultation des pages, vous pourriez essayer d’allonger la durée de publication, de fournir un contenu plus détaillé pour voir si cette approche retient davantage l’attention des lecteurs. Si c’est le taux de rebond qui compte pour vous, vous pouvez mettre en lien davantage de votre propre contenu, de façons plus perceptibles, à partir du contenu augmenté que vous publiez. Si vous mesurez le taux d’ouverture de votre infolettre, la plupart des services de courriel vous permettront de mettre à l’essai diverses lignes d’objet pour les mêmes campagnes destinées à vos abonnés et de savoir quelles lignes ont eu le plus de succès (il s’agit d’une approche appelée Test A/B ou Test à variables multiples). Si vous mesurez la mobilisation sur les réseaux sociaux, vous pouvez expérimenter diverses heures de publication, la fréquence de vos publications, et, sur les réseaux qui sont propices, comme Twitter (très!) et Facebook (quelque peu!), la fréquence de republication du même contenu ou d’un contenu similaire.

Enfin, si c’est l’attachement de vos lecteurs qui compte pour vous et que vous mesurez le nombre de visiteurs qui reviennent consulter votre site Web, essayez de créer davantage de rubriques récurrentes, qui inciteront votre auditoire à revenir. Vous pourriez également lancer une infolettre par courriel qui dirige les lecteurs vers votre site Web (ou, si vous en avez déjà une, en augmenter la fréquence de publication, ou changer la présentation du contenu pour obtenir davantage de réactions de vos abonnés). Que votre objectif porte sur l’attachement, le nombre ou la mobilisation, ce que vous publiez est souvent aussi ou plus important que votre façon de le publier. N’hésitez donc pas à adapter votre stratégie rédactionnelle, à mesure que vous connaîtrez mieux ce qui fait réagir les lecteurs.

Quelle stratégie sera la plus efficace pour vous? Vous ne pouvez le savoir d’avance, et c’est normal : les publications et leurs auditoires sont très variés et il en va de même pour l’approche qui sera la plus efficace. Maintenant, toutefois, vous devriez être en bien meilleure posture pour découvrir ce qui est le plus efficace pour votre publication, et pour votre auditoire. Il ne reste plus qu’à vous mettre à l’œuvre. Magazines Canada


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Les mises à jour des algorithmes de Google par Michael Cottam

Les mises à jour des algorithmes de Google – Ce qu’elles signifient pour les éditeurs

Par Michael Cottam, spécialiste-conseil en référencement naturel (SEO)

Google améliore constamment ses algorithmes, dans une volonté de trouver le meilleur contenu et d’offrir aux utilisateurs la meilleure expérience de recherche possible dans la somme incroyable de nouveau contenu publié quotidiennement.

Une partie de ce que Google ajoute à ses algorithmes est conçue pour reconnaître le contenu exceptionnel, original et populaire, alors que d’autres variables sont destinées à cerner les sites qui essaient de « déjouer le système » (particulièrement à l’aide de liens) ou qui republient simplement du contenu paru ailleurs.

Aujourd’hui, Google utilise trois types de signaux pour classer les pages Web : le contenu, les liens et les mesures de mobilisation des utilisateurs. Les éditeurs doivent comprendre ce qui est dans la mire de Google (bons et mauvais signaux) pour pouvoir créer et peaufiner leurs sites de manière à être bien classés dans Google et à susciter de l’achalandage sur leurs sites.

SIGNAUX RELATIFS AU CONTENU

L’élément le plus connu des algorithmes de Google qui se rapportent au contenu est Panda. Lancé en février 2011, cet outil a été conçu pour récompenser les pages comportant des éléments tels que de grandes images originales; une abondance de textes bien rédigés; des éléments de contenu enrichi tels que des vidéos et des cartes, par exemple. Il a également été conçu pour pénaliser les pages surchargées d’annonces, contenant trop d’espaces vides au-dessus du pli, un contenu mince, notamment; autant d’éléments qui rendent l’expérience utilisateur moins satisfaisante. Google a continué de peaufiner Panda au fil des ans, et à chaque nouvelle version, Google a été à même de mieux reconnaître le contenu de très bonne qualité, original et utile, ainsi que le contenu de mauvaise qualité qui était malencontreusement vu comme de haute qualité dans les versions antérieures de l’algorithme.

Que peuvent/devraient faire les éditeurs à l’égard de leur contenu pour tirer profit des mises à jour reliées au contenu ? Ou, tout au moins, pour ne pas être pénalisés ?

  • Mettre au point une excellente expérience utilisateur : veillez à ce que le chargement de la page soit rapide; n’interférez pas avec l’expérience utilisateur en affichant des fenêtres éclair de dialogue qui couvrent le contenu; facilitez la consultation du contenu de la page sans que l’utilisateur doive faire un usage excessif du défilement.
  • Couvrir le sujet de manière rigoureuse : consultez les pages d’autres éditeurs qui ont traité du même terme cible, et qui sont bien classées — traitent-ils de sous-sujets ou renvoient-ils à des termes connexes auxquels vous ne renvoyez pas l’utilisateur ? Ce n’est pas une question de compte de mots, mais bien d’un traitement rigoureux du sujet sur une page unique. Et ne répartissez pas le contenu sur de multiples pages — Google ne prélèvera qu’une de vos pages pour classer ce sujet et ignorera le contenu qui se trouve sur les autres pages.
  • Utiliser des images et vidéos originales : si vous avez la même image qui a été fournie par l’entreprise au sujet de laquelle vous écrivez, ou si vous utilisez des photos d’une banque d’images pour un article de destination, vous n’avez rien de mieux à offrir que ce que proposent les autres éditeurs traitant de ce sujet. Utilisez vos propres photos et vidéos lorsque cela est possible.
  • Utiliser du texte original : ne copiez pas la documentation de survol de biographies, les documents d’information d’entreprises ou les sites de bureaux de tourisme.

SIGNAUX RELATIFS AUX LIENS

L’élément le plus connu des algorithmes de Google qui se rapportent aux liens est Penguin. Avant Penguin (lancé en avril 2012), Google avait (et a toujours aujourd’hui) des pénalités pour les liens manuels. Si on compare les liens à des « votes » pour votre page, les pénalités pour les liens sont ce que vous obtenez lorsque vous vous livrez à de la fraude électorale. Google souhaite compter les liens vers votre site, qui représentent un vote pour le contenu de cette page. Tout ce que vous pouvez entreprendre pour déjouer ce processus peut vous causer des ennuis. Lorsque vous obtenez une pénalité, généralement, votre page passera soudainement à la 40e place ou plus bas dans la liste comparativement à la place qu’elle occupait avant la pénalité… ou ne sera tout simplement plus affichée.

Dans le cas des pénalités de liens manuels, un ingénieur en qualité de la recherche chez Google a observé vos liens et peut voir ce que vous avez fait pour obtenir des liens que vous n’avez pas vraiment mérités. L’ingénieur enregistre manuellement une pénalité pour certaines pages, ou pour l’ensemble de votre site, et vous recevez un avis, dans la console de recherche Google, vous en informant.

Les pénalités Penguin étaient algorithmiques, ce qui signifie que des méthodes de liens réputées indiquer de mauvais liens ou des liens payés ont été observées et qu’une pénalité était automatiquement appliquée au site. Vous n’obtenez aucune notification — vous n’êtes tout simplement plus classé dans les résultats de recherche de certains termes, ou dans les résultats dans leur ensemble. Avec l’avènement de Penguin 4,0, en octobre 2016, Google annonçait qu’il n’y avait plus de pénalité Penguin — ces types de liens que Penguin pénalisait sont dès lors simplement ignorés dans le calcul du classement de la page. Toutefois, il est très important de noter qu’il existe toujours des pénalités algorithmiques dans Google, à l’extérieur de Penguin, et vous POUVEZ être pénalisé pour certaines méthodes d’établissement de liens.

Que peuvent/devraient faire les éditeurs à propos des liens pour se protéger contre les mises à jour reliées aux liens ?

  • N’obtenez pas de liens de pages qui sont appelés à être souscrits par plusieurs sites — cette approche est connue sous le nom de « marketing d’article ».
  • Évitez les liens vers l’ensemble d’autres sites. Il est bien de commanditer un organisme caritatif, par exemple, mais demandez d’obtenir un lien unique d’une page reliée à votre commandite, ou d’une publication de blogue, ou vers la page À propos — et non vers le bas de page d’un site ou un lien vers un encadré.
  • N’obtenez pas de liens de sites qu’il est clair que personne ne consultera : des répertoires dont vous n’avez jamais entendu parler, des blogues où le contenu n’est que de la poudre aux yeux, des sites qui ne sont pas partagés sur les médias sociaux ou reliés à plusieurs autres sites.
  • Passez en revue périodiquement vos plus récents liens de retour dans la console de recherche, et si vous trouvez des sites vraiment mauvais qui renvoient vers votre site, déposez un fichier de désaveu contenant ces domaines à la console de recherche Google.
  • Faites du marketing des RP traditionnels, et établissez que c’est la raison pour laquelle vous obtenez des liens. Soyez une ressource pour susciter des entrevues/citations de reporter à propos de votre industrie; contribuez à des blogues et journaux dans votre espace; soutenez les organismes de charité et votre communauté et devenez cité dans les journaux pour cette raison.

SIGNAUX RELATIFS À LA MOBILISATION DES UTILISATEURS

Que mesure Google en matière de mobilisation des utilisateurs ? Les deux signaux les plus probables sont le taux de clic et le taux de rebond.

Chaque position de 1 à 10 sur la page 1 a un taux de clic moyen. À titre d’exemple, environ 20 % des personnes qui lancent des recherches cliqueront sur le premier résultat de recherche organique; environ 13 % cliqueront sur le deuxième résultat, et ainsi de suite. Si votre page est le quatrième résultat affiché pour une recherche, et que le taux de clic moyen pour le résultat no 4 est de 9 %, et que sur les 100 dernières recherches pour ce terme, Google observe que 12 % des utilisateurs cliquent sur votre résultat, c’est pour Google un signal positif que votre titre et bout de texte correspondent à ce que la personne recherche. Par ailleurs, si votre taux de clic est plus faible que la moyenne, cela indique que les personnes qui font une recherche n’obtiennent pas le lien que votre page affirme contenir.

Votre taux de rebond est le pourcentage de personnes menant une recherche qui cliquent sur votre lien dans les résultats de recherche, puis cliquent sur le bout de retour (Précédent) ET cliquent sur un résultat de recherche différent. On peut présumer que cela indique que votre page n’a pas répondu à leur question — du moins, pas complètement — et qu’ils ont dû consulter une autre page pour obtenir la réponse recherchée. Un taux de rebond élevé indique donc à Google que le contenu de votre page est de faible qualité ou n’est pas très pertinent/utile dans le cas de cette requête de recherche. Par contre, un taux de rebond faible indique que votre page fournit une excellente réponse à la question de la personne qui fait la recherche.
Que peuvent/devraient faire les éditeurs en matière de signaux de mobilisation des utilisateurs afin de se protéger contre des changements touchant cette partie de l’algorithme ?

  • Assurez-vous que votre contenu couvre rigoureusement le sujet de la page, afin qu’une personne menant une recherche n’ait probablement pas à consulter la page de votre concurrent pour obtenir le reste de l’information recherchée.
  • Structurez votre page de telle façon que l’utilisateur puisse voir le sous-sujet qu’il pourrait rechercher sur la page, même si ce sous-jet n’est pas initialement visible. Utilisez des onglets ou utilisez des ancrages dans la page pour naviguer vers les sections.
  • Menez vous-même les recherches, et voyez ce que Google affiche en lien avec le titre et le bout de texte de votre page (qui provient du titre de la page et de la méta description en général). Demandez-vous si votre page, dans les résultats de recherche, semble plus irrésistible que les 9 autres de la page 1. Votre résultat semble-t-il crédible (mentions de critiques, cote A+ du BBB, années en affaires, par exemple) ? A-t-il une apparence de pourriel, ou légitime (n’utilisez pas un titre de type « Gadgets violets — Gadgets qui sont violets — Gadgets de couleur violet », par exemple) ?
  • Utilisez du contenu enrichi tel que des vidéos, des cartes, des visites virtuelles qui mobilisent le visiteur et le maintiennent sur votre page.
  • N’utilisez pas de trucs tels que l’insertion d’historique JavaScript ou de messages de renvoi qui forcent l’utilisateur à cliquer répétitivement sur le bouton de retour (Précédent) pour revenir à la liste des résultats de recherche. Votre taux de rebond pourrait sembler bon dans Google Analytics, mais cela sera sans effet sur la façon dont Google mesure votre taux de rebond.

SOMMAIRE

Google raffine constamment son algorithme, qui reconnaît plus efficacement le contenu d’excellence, ainsi que l’engouement ou les mentions positives des utilisateurs — particulièrement des autorités. Si vous concevez le contenu de votre site de manière à offrir une excellente expérience utilisateur, en offrant à l’utilisateur la meilleure ressource, la plus complète, sur le sujet qui fait l’objet de la recherche, dans ce cas, pourvu que vous n’utilisiez des astuces de codage farfelues pour empêcher Google de voir clairement et adéquatement votre contenu, vous devriez être en bonne posture. En ce qui concerne les liens, ne pensez pas « liens » : pensez marketing, pour obtenir une exposition là où les gens se rendent régulièrement sur le Web. Les liens qui proviennent de ce type d’exposition sont le genre de liens que vous devez rechercher, que Google verra comme des « votes sur le contenu » et pour votre marque, et ils vous mettront à l’abri des pénalités de Google. Magazines Canada


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Préparation au RGDP : 7 aspects dont vous devez tenir compte par Derek Lackey

Par Derek Lackey, président, Direct Marketing Association of Canada

Le Règlement général sur la protection des données (RGDP) nécessite de repenser complètement vos pratiques de gestion des données :

  • Votre façon de les recueillir
  • Votre façon de les gérer, ainsi que l’endroit où vous les gérez
  • Leur partage ou non, et, surtout
  • Votre façon de traiter ces données, et le moment de le faire.

Si vous faites des affaires avec l’Union européenne (UE), mais pas suffisamment pour entièrement revoir vos activités en matière de données (par exemple : vous êtes une firme qui commercialise un produit ou un service auprès des citoyens de l’UE), nous traitons ici des secteurs clés que, selon nous, les Autorités chargées de la protection des données (ACPD) auront dans leur mire après le 25 mai 2018.

Avant d’adopter des mesures, vous devez déterminer si vous êtes un Responsable du traitement des données ou un Sous-traitant. (Voir le RGDP Chapitre 4.)

En termes simples, un Responsable décide des données qui doivent être recueillies. Un Sous-traitant exécute la demande du Responsable. Il n’est pas inhabituel qu’un organisme s’acquitte de ces deux rôles, et c’est pourquoi vous devez toujours tenir compte de celui qui vous est imparti.

Nous décomposerons ici le RGDP en 7 aspects à retenir :

1. Données et droits de la personne en UE

En vertu du RGDP, toute donnée, en UE, est assujettie aux droits suivants :

  1. Le droit d’être informé
  2. Le droit d’accès
  3. Le droit à la rectification
  4. Le droit d’effacement
  5. Le droit de limitation du traitement
  6. Le droit à la portabilité des données
  7. Le droit de s’opposer au traitement
  8. Les droits reliés aux prises de décisions et au profilage automatisés

On peut obtenir des précisions sur chacun de ces droits au Chapitre 3.

Ces droits pourront être plus facilement respectés si vos données sont centralisées.

Vous devez établir et documenter les politiques et procédures qui vous permettront de respecter l’une ou l’autre de ces exigences dans un délai raisonnable (30 jours).

Si des difficultés surviennent, vous pouvez communiquer avec les Personnes concernées et les informer que vous avez besoin de 60 jours de plus pour gérer leur demande.

Pour respecter ces droits, les éditeurs doivent :

a) Établir des processus pour répondre à la demande de la Personne concernée à l’intérieur d’un délai de 30 jours.
b) Être en mesure de cesser immédiatement de traiter les données des consommateurs individuels ou d’ensembles de consommateurs lorsque la demande leur en est faite.

2. Responsabilité

Un des principes les plus importants du RGDP est la notion de responsabilité. Toute entreprise qui stocke ou traite des données sur les consommateurs doit être en mesure de démontrer comment elle respecte les principes.

Les éditeurs devraient répondre aux cinq questions suivantes :

  1. Au point de collecte des données, avons-nous précisé comment seront utilisées ces données personnelles?
  2. Pouvons-nous déterminer comment les données ont été recueillies et en faire la preuve (date et horodatage, adresse IP, notamment)?
  3. Pouvons-nous limiter la collecte de données à ce qui est spécifiquement nécessaire pour répondre au besoin pour lequel les données sont recueillies (minimisation des données)?
  4. Pouvons-nous stocker les données aussi longtemps qu’il est nécessaire de le faire pour atteindre le but visé?
  5. Pouvons-nous prouver que nous avons tout mis en oeuvre pour sécuriser les données?

En bref, le RGDP requiert un niveau plus élevé de responsabilité et de transparence et place fermement la responsabilité sur la capacité de l’éditeur de pouvoir démontrer sa conformité à tous égards.

Le fait de documenter pourquoi et comment les données personnelles ont été recueillies, ainsi que les politiques et procédures, est un aspect important de la conformité. (Voir le document d’orientation « Accountability »)

3. Minimisation des données

Dans l’ensemble du RGDP, la minimisation des données est invoquée. Si vous n’avez pas besoin des données recueillies pour tenir les activités que vous souhaitez entreprendre, le RGDP vous invite à supprimer ces données.

Une fois que le but de la collecte des données est atteint, vous devriez envisager de supprimer les données. Ainsi sont visées tant la quantité de données (nombre de champs fournis) que la durée pendant laquelle les données sont conservées.

Vraisemblablement, ce sont ces données inutiles qui se traduiront par des pénalités pour votre organisme.

4. Caractère licite du traitement

Il s’agit d’une décision fondamentale qui doit être prise à l’égard de chacune des façons dont vous traitez les données.

Si vous envoyez des courriels, cela constitue une forme de traitement des données. Si vous utilisez des témoins (cookies) pour établir le profil des préférences d’une personne, cela constitue une autre forme de traitement des données.

Pour chaque façon dont vous traitez les données d’une personne, vous devez décider du caractère licite du traitement. (Voir Article 6.)

Il y a 3 fondements du caractère licite pour le secteur privé :

a) CONTRACTUEL : Pour tous les clients et quasi-clients, vous pouvez mener tous les types de traitement requis pour l’exécution de ce contrat. Nous vous recommandons de faire une mise à jour de vos modalités et conditions et de préciser que vous avez l’intention de leur envoyer des courriels, en leur offrant une possibilité de refus au point de collecte des données ainsi que dans chaque courriel envoyé (mécanisme de désinscription/désabonnement qui permet facilement à la personne de refuser de recevoir les courriels). Il devrait être tout aussi facile de se désinscrire/désabonner que de s’inscrire/abonner. Important à noter : cela ne vous donne pas carte blanche pour ajouter toutes sortes de conditions à vos modalités et conditions. Elles doivent être pertinentes quant à votre capacité de respecter votre contrat auprès de ces personnes.

b) INTÉRÊT LÉGITIME : Beaucoup de choses ont été écrites et discutées quant à cette forme de caractère licite du traitement, mais nos avocats nous assurent que les intervenants du B2B peuvent communiquer en adoptant une approche conviviale de l’option de refus. Les clients potentiels qui sont mobilisés et démontrent un intérêt à l’égard de vos activités peuvent être contactés selon cette approche. La règle à suivre, en général, est : si le destinataire d’un courriel est susceptible de se demander « Pourquoi ce message est-il adressé à MOI? », vous devriez vous demander : « Cette personne devrait-elle être inscrite sur notre liste? » Pour pouvoir affirmer qu’il s’agit d’un intérêt légitime, il est nécessaire de mener une Évaluation d’intérêt légitime. Il s’agit, essentiellement, d’un test déterminant l’équilibre entre les intérêts de votre organisme et ceux de la personne concernée.

c) CONSENTEMENT : Si vous utilisez des formulaires Web et les inscriptions en ligne (ouverture d’un compte) ou la collecte de données à l’occasion de foires commerciales (cartes professionnelles, numériseurs à des expositions, notamment), assurez-vous d’ajouter quelques phrases à vos formulaires de collecte des données. Par exemple : « Merci de vous abonner à [nom de votre abonnement à des courriels] de [nom et adresse de l’organisme]. Nous vous enverrons de l’information portant sur [votre secteur de service]. Vous pouvez communiquer avec nous à ______ ou à ________. Vous pouvez vous désabonner en tout temps. »

Dans une case à cocher distincte, vous pourriez ajouter « Oui, veuillez m’envoyer des messages pertinents de sources de l’industrie, y compris des commanditaires et des annonceurs. »

(Voir le document d’orientation « Legitimate Interest » ou « Consent »)

5. Ententes avec des tiers

Les ententes et contrats avec des tiers, revendeurs, partenaire et même clients, ne sont PAS tenus actuellement de fournir les précisions requises pour expliquer clairement les responsabilités de chacun en vertu du RGDP. À mesure que ces contrats arriveront à échéance, un examen méticuleux des incidences du RGDP devrait être envisagé, et les clauses appropriées devraient être incluses dans les nouvelles ententes.

6. Protocole en cas de violation de données

Le RGDP requiert que tout organisme qui maintient des données personnelles sur des personnes concernées de l’UE ait un processus instauré et bien documenté dans cas d’incident de violation de données. Il y a certaines exigences de reddition de rapports, selon la nature de la violation; lorsque des données personnelles sensibles sont en cause et qu’il y a possibilité de dommages à la personne concernée, vous devez en aviser votre Autorité chargée de la protection des données (ACPD) dans les 72 heures. (Voir le document d’orientation « Breach Reporting »)

7. Formulaire Web et notification de témoins (cookies)

Cet aspect relèvera de la nouvelle loi portant sur la vie privée et les communications électroniques qui est en préparation dans le cadre du processus parlementaire à l’UE. Simplement, fournissez une option Oui/Non afin que les consommateurs puissent choisir de vous autoriser à utiliser des témoins pour mieux les servir. Le fait de les forcer à choisir entre consulter votre site ou fournir leur consentement ne constitue pas, selon le RGDP, un consentement « librement accordé ».

Autres considérations :

  1. Si votre entreprise mène ses activités de l’extérieur de l’UE, vous devriez tout au moins avoir nommé un représentant à l’intérieur de l’UE.
  2. Vous ne devriez transférer des données à l’extérieur de l’UE que vers des pays qui offrent un niveau de protection adéquat. La LPRPDE (loi canadienne actuelle sur la protection de la vie privée) a été jugée adéquate, ce qui signifie que les données peuvent être transférées de l’UE vers le Canada. Pour le faire vers les États-Unis, vous pouvez prendre en considération le bouclier de protection des données (UE-États-Unis).
  3. Les grands organismes qui conservent une quantité importante de données personnelles seraient bien avisés de nommer un responsable de la protection des données.

Des amendes pouvant atteindre 20 millions € (23,9 millions $ US) ou quatre pour cent des ventes annuelles peuvent être exigées en cas de non-conformité. La perte de données sur votre auditoire et de revenus numériques pour n’avoir pas instauré une stratégie relative au RGDP pourrait être plus lourde encore de conséquences. (Voir le document d’orientation « Administration Fines ») Magazines Canada


Les fiches Hotsheets : Lectures utiles pour les magazines culturels et indépendants. Chaque « hotsheet » diffuse de l’information actuelle sur un sujet donné et est rédigé par un expert du domaine. Les fiches Hotsheets ont été préparés par Magazines Canada.

Canada Council for the Arts / Conseil des arts du Canada Department of Canadian Heritage Ontario Arts Council / Conseil des arts de l'Ontario Ontario Media Development Corporation (OMDC)

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Le Bulletin des agriculteurs : Mission accomplie

Cette année marque le 100e anniversaire du Bulletin des agriculteurs, qui a su évoluer au fil des ans, toujours en mettant en valeur les connaissances et l’innovation dans le secteur agricole et tout en conservant sa mission éditoriale d’aider les producteurs du Québec à prospérer dans leur entreprise.

Quel est le secret de cette publication qui a su traverser les années avec succès ? « C’est de s’adapter aux besoins de ses lecteurs. C’est de s’assurer que ce qu’on publie est toujours pertinent pour nos lecteurs. Si c’est pertinent, ils vont vouloir le lire. C’est la façon dont le Bulletin l’a fait au courant des années, » explique Yvon Thérien éditeur et rédacteur en chef de la publication.

En ce centième anniversaire, le Bulletin des agriculteurs a réussi à développer sa marque au-delà de son magazine imprimé et il a effectué avec brio son entrée dans l’univers du numérique, ce qui lui permet de proposer davantage de contenus qui répondent à la réalité de ses lecteurs.

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CE QU’ILS FONT

Le magazine est parvenu à étendre sa marque au-delà de l’imprimé et à ajouter à sa proposition du contenu numérique. « On peut dire que nous avons 3 produits : le magazine, le site Web et l’infolettre qui s’appelle le bulletin express. Ce sont nos trois moyens de communication. Tous gravitent autour de la même mission, mais ils n’ont pas tous le même contenu, » explique Yvon Thérien.

Pour ce rédacteur en chef, il est très important de proposer à ses lecteurs du contenu original sur ses différentes plateformes Web, de distinguer l’imprimé et le digital. En proposant, entre autres, sur son site des blogues spécialisés qui répondent à des sujets bien précis du monde de l’agriculture.

C’est pourquoi environ 80 % du contenu Web ne provient pas du magazine. Dans la version imprimée du Bulletin des agriculteurs on y propose des articles de fond, qui sont plus intemporels, qui ne sont pas nécessairement collés sur l’actualité. Tandis que du côté du numérique on retrouve davantage de l’information qui touche à l’actualité et qui a trait au quotidien des producteurs. « Notre objectif est le même, mais notre façon de le faire est différente », poursuit le rédacteur en chef.

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COMMENT L’ONT-ILS FAIT

Pour procéder à l’ajout du Web dans leur offre, Yvon Thérien et son équipe ont décidé de traiter le numérique comme un tout autre média, prenant toujours en compte que les gens ne consomment pas le Web comme l’imprimé. Pour Thérien, un magazine se compare à un grand restaurant où on prend le temps. « Alors que sur le Web, c’est différent, les gens sont devant l’ordinateur ou avec leur téléphone, ils sont pressés. On est plus dans un fast-food. Donc, il faut que le contenu soit adapté en fonction de cela, les gens vont chercher l’information rapidement. Il faut approcher ça différemment et c’est de cette façon qu’on l’aborde, » poursuit-il.

Il faut également savoir évoluer avec son milieu pour toujours correspondre à ses besoins. C’est pourquoi Le Bulletin a pris un virage numérique, pour suivre la tendance et ne pas manquer l’opportunité d’être en contact avec des gens qui seraient intéressés par leurs articles. Au Québec, il y a de moins en moins de fermes, ce qui cause une baisse du lectorat, alors que le nombre de copies du magazine a diminué à 10 000, celui de l’infolettre est en constante évolution et compte aujourd’hui 6 000 abonnés.

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DÉFIS ET OPPORTUNITÉS

Le plus gros défi du Web actuellement est de rentabiliser la plateforme, défi auquel de nombreux éditeurs font face. « Par contre, ce qui nous aide, étant un magazine très spécialisé, les annonceurs nous suivent parce qu’ils savent qu’on est capable de leur amener le lectorat qu’ils veulent rejoindre, » explique Yvon Thérien.

Au niveau de la rédaction, un autre défi se pose à l’équipe du Bulletin des agriculteurs : elle a dû apprendre à écrire autrement lors du passage au Web. « Les gens ne lisent pas de la même façon, donc il faut écrire différemment. C’est un des défis les plus sérieux d’apprendre à écrire d’une autre façon, » poursuit le rédacteur en chef.

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QUELQUES CONSEILS

Le conseil principal d’Yvon Thérien pour les autres publications qui souhaiteraient élargir leur marque et se tourner vers le numérique ? « C’est d’avoir une mission éditoriale qui est claire et de bien la suivre. »

Pour lui, il est primordial d’être pertinent pour ses lecteurs, de garder en tête leurs préoccupations, ce qui va les intéresser. « Ce que je m’aperçois avec le Web, c’est qu’il ne faut pas hésiter à essayer ! Dans le Web, ce qui est formidable, c’est de pouvoir mesurer ce que les gens lisent, ce qui marche, ce qui ne marche pas et il ne faut pas avoir peur de l’utiliser, » conclut-il avec enthousiasme.

Trouver le site web du Bulletin des agriculteurs ici.


Réussites à l’honneur est rendu possible grâce au soutien de la Société pour le développement des médias de l’Ontario.

Ontario Media Development Corporation (OMDC)